Le contexte actuel ne respire pas la joie de vivre : crise économique, conflits, montée des inégalités, crise climatique…

Après les années « COVID », le secteur de l’Education fait le bilan et se mobilise pour rattraper les dégâts causés par la pandémie. En septembre 2022, lors du «Transformative Education Summit -TES », 133 pays se sont engagés à transformer l’éducation pour que le secteur réponde aux défis de l’avenir, que l’éducation soit plus inclusive, pertinente et résiliente face aux chocs.

A l’heure actuelle, l’Education est un secteur en crise : six enfants sur 10 ne peuvent ni lire ni comprendre un récit simple, 244 millions d’enfants et de jeunes ne vont pas à l’école et l’emploi des jeunes a diminué de 34 millions en 2020. Un sous-investissement du secteur met en péril non seulement la réalisation des Objectifs du développement durable mais plus largement notre avenir commun.

Consciente de ces défis, la Coopération belge consacre une part importante de son budget à l’éducation. Elle soutient la mise en œuvre de programmes bilatéraux dans six pays partenaires au niveau de l’éducation de base, de la formation professionnelle mais aussi par des programmes de formation des professeurs ou la réalisation de bâtiments scolaires durables. Elle contribue aux financements d’ONG belges actives en Education et apporte son soutien au Partenariat Mondial pour l’Education.

C'est le bon moment pour mobiliser les différents acteurs et les inviter à traduire leurs engagements en actions concrètes.

Six appels à l’action dans des domaines fondamentaux ont été lancés en septembre 2022 : apprentissages fondamentaux, transition verte et transition numérique, égalité des genres, crise de l’éducation et financement. Ces priorités se retrouvent également dans la « Déclaration des jeunes » lancée également lors du TES.

Plus que jamais, il est temps d’accorder toute l’attention et les moyens nécessaires à l’accès à une formation de qualité pour tous.
 

Projects supported by Belgian Development Cooperation:

 

Quelques exemples de projets soutenus :

  • Au Niger, le système scolaire présente de nombreuses disparités de niveaux, le plus souvent au désavantage des filles issues des milieux ruraux et pauvres. Le taux d’achèvement du primaire pour cette catégorie d’élève est de 24% et celui pour le Collège tombe à 5%. L’intervention menée par ENABEL dans le cadre du nouveau programme aura notamment comme objectif que plus de filles aillent à l’école, y restent et y réussissent ;
  • La crise de l’éducation se traduit notamment par une grande pauvreté des apprentissages. Pour lutter contre ce phénomène le GPE soutient la formation des professeurs. Depuis 2002, 67 millions d’enfants en plus peuvent compter sur le soutien d’un enseignant qualifié. En 2022, le GPE  a consacré 528 millions de dollars au soutien des enseignants et des activités d’enseignement. Enfin, l’an dernier 650 000 enseignants ont été formés grâce au financement GPE.

SDGs

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