Empowering communities to respond to conflict-induced protection risks and high food insecurity levels in six vast humanitarian crises

Le Yémen entre dans sa septième année depuis l'escalade de la violence en 2015 entre le gouvernement internationalement reconnu (soutenu par une coalition dirigée par l'Arabie saoudite) et le mouvement Houthi (également connu sous le nom d'Ansar Allah) soutenu par l'Iran. La violence en cours a provoqué la plus grande crise humanitaire au monde et a été dévastatrice pour les 30 millions de personnes vivant au Yémen. Le pays est divisé en deux, la quasi-totalité du nord tombant sous le contrôle des autorités de facto d'Ansar Allah. Le gouvernement internationalement reconnu contrôle une grande partie du sud du pays, mais les vides sécuritaires dans une grande partie du sud ont entraîné la prolifération d'acteurs armés non étatiques. Les lignes de front sont en grande partie statiques depuis plusieurs années, les affrontements se poursuivant (sous la forme de frappes aériennes, de combats au sol et de bombardements) dans des points chauds clés. Le contexte a entraîné la mort de plus de 100 000 personnes selon l'ONU et a vu des violations des lois internationales humanitaires et des droits de l'homme par toutes les parties aux conflits. Au cours des 6 dernières années, la situation sécuritaire au Yémen a été caractérisée par une intensification des combats. Avant le conflit, le Yémen était le pays le plus pauvre du Moyen-Orient et avait une économie instable. Des années de conflits ont fait passer les niveaux de pauvreté parmi les Yéménites de 47 % en 2014 à 75 % en 2019 et ont fait reculer le développement humain de 21 ans. 68 % de la population (20,7 millions) ont besoin d'une assistance et d'une protection humanitaires, dont 12 millions dans un besoin aigu. 4 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays et 14,4 millions ont besoin d'une protection. Soutenir les communautés ciblées dans l'identification et la réduction des vulnérabilités en matière de protection ainsi que dans l'amélioration de l'état de la sécurité alimentaire dans les contextes de conflits, notamment en plaidant aux niveaux local, national et international pour un accès sûr et égal aux services et aux ressources de base.

Couvrir les besoins de base, améliorer les conditions de vie et renforcer la résilience des communautés vulnérables prises dans des conflits grâce à des mécanismes inclusifs et communautaires.