Saving Lives, Protecting Livelihoods and Reducing Malnutrition in Mali, Niger and Afghanistan - Afghanistan

L’insécurité en Afghanistan, liée à plus de trois décennies de conflit, est en hausse alors que les combats persistent entre les forces gouvernementales et les groupes d’opposition armés. Le retrait des forces internationales a entraîné une nouvelle détérioration de la situation sur le plan sécuritaire. Les civils paient le plus lourd tribut en raison de l'accroissement de ces affrontements : plus de 3500 civils ont été tués l’an dernier et 140.000 ont été nouvellement déplacés. En outre, l’activité militaire en cours dans la région pakistanaise voisine du Warziristan du nord, a poussé des milliers de Pakistanais (familles et individus) à venir chercher refuge du côté afghan de la frontière. L’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) estime que plus d’un million de personnes sont encore déplacées à l’intérieur du pays. Ce nombre pourrait être revu à la hausse étant donné l'imprécision des données chiffrées de ce recensement, lié à la difficulté d’accès dans certaines provinces. Dévastées par le conflit qui s’éternise, les populations vivant dans les zones touchées sont tributaires de l’aide humanitaire et ont besoin de protection face aux violences. Au niveau national, huit millions d’Afghans souffrent d’insécurité alimentaire, et les besoins en aide de subsistance demeurent élevés à travers tout le pays. Une nouvelle crise humanitaire est survenue l’an dernier, avec l’arrivée de plus de 32.500 familles pakistanaises, suite aux opérations militaires menées dans le Waziristan du nord voisin, de l’autre côté de la frontière avec le Pakistan. Afin de répondre à ces défis, l’équipe humanitaire pays du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) en Afghanistan, a lancé un Flash Appeal s’élevant à 152 millions USD couvrant la période de septembre à décembre 2016. Cette opération est en corrélation avec les objectifs stratégiques n°1 (sauver des vies et protéger les moyens de subsistance dans les situations d'urgence) et n°4 (réduire la dénutrition et de briser le cycle intergénérationnel de la faim) du PAM et vise à : - fournir une assistance alimentaire en nature ou sous forme de transferts monétaires aux rapatriés, aux personnes déplacées par le conflit, et aux réfugiés; - prévenir la malnutrition chez les enfants de moins de deux ans des ménages de personnes rapatriées sans-papiers et ; - poursuivre le traitement de la malnutrition aiguë modérée pour les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes et les mères allaitantes. Compte tenu de la situation sécuritaire actuelle, la sécurité alimentaire des bénéficiaires sera analysée notamment grâce à la récolte de données à distance par l’utilisation de téléphones mobiles (projet mVam, actuellement financé par la Belgique à hauteur d’1.000.000 EUR).

o Fournir une aide alimentaire en nature ou en espèces aux rapatriés, déplacés internes et réfugiés ; o Prévenir la malnutrition chez les enfants de moins de deux ans dans les familles sans papiers qui sont rentrées ; o Le traitement de la malnutrition modérée et aiguë chez les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes et les mères allaitantes.

o Le PAM a fourni des colis alimentaires pendant trois mois (ou l'équivalent en espèces) aux Afghans de retour du Pakistan ; o Les familles vulnérables avec des enfants de moins de 2 ans ont reçu une quantité supplémentaire d'aliments nutritifs spéciaux ; o Les PDI vulnérables et les réfugiés du Pakistan ont reçu des colis alimentaires spécialisés ; o En étroite collaboration avec ses partenaires, le PAM a fourni des suppléments nutritionnels aux femmes enceintes, aux mères allaitantes et aux jeunes enfants dans les régions de la province de Nangarhar où de nombreux Afghans rentrent chez eux.