General information

Title
NGO Oxfam - Solidarité - programma 2014-2016 / Volet Burkina Faso (OS4)
ID
XM-DAC-2-10-3016083
Start date
End date
Activity status
Completion
Budget
€810.766
Actor
NGO Oxfam - Solidarité
Country
BURKINA FASO
Sector
Agriculture and livestock - Agricultural alternative development
Policy markers
Gender 1
Environment 1
Biodiversity 1
Good Governance 1
Climate: Adaptation 1
Trade Development 1
Aid type
Core support to NGOs, other private bodies, PPPs and research institutes
Fragile state
No
Least developed country
Yes
Budgetline
54 20 356072 NGO Programs
Finance type
GRANT
Tied status
No
Flow type
ODA
Tags
Private Sector Dev.
SDGs
Body

General

Le programme a pour titre « Le pouvoir citoyen contre l’injustice» et pour objectif global : « Les citoyen(ne)s jouissent de meilleures conditions de vie car leurs droits sociaux et économiques, reconnus comme inaliénables dans les conventions internationales sont mieux respectés ». Le programme démontre une cohérence étroite avec le cadre stratégique 2013-2019 et dans l’articulation des volets Nord (qui vise les niveaux belge, européen et international) et Sud : El Salvador, Guatemala, Nicaragua, Cuba, Mozambique, RDC, Mali, Burkina Faso, Laos et Asie du sud-est (Vietnam-Laos-Cambodge). • Le volet Nord couvre 4 thématiques : o la violence contre les femmes, o les crises en Palestine , dans l'est du Congo , au Sahara occidental, o la sécurité alimentaire, o l'accès aux soins de santé. • Au Burkina Faso et au Mali, l’ONG propose un volet ambitieux de modernisation de l’agriculture familiale paysanne durable qui vise à renforcer les capacités des agriculteurs familiaux à saisir les opportunités de se développer professionnellement. • Au Mozambique, le programme couvre deux objectifs : le premier est relatif à la question foncière, le deuxième concerne l’amélioration de la qualité de la prise en charge des victimes des violences contre les femmes. • Le programme en RDC vise à renforcer des organisations de producteurs dans leur structuration professionnelle autour de filières, à les rendre plus représentatives des intérêts des producteurs. • Le programme Cuba vise à articuler des organisations paysannes et coopératives agricoles aux autorités œuvrant à différents niveaux dans le but d’améliorer la stratégie de gestion des risques et la résilience des producteurs. • Le programme Nicaragua est destiné à renforcer les capacités des groupes de producteurs et productrices pour que ceux-ci acquièrent plus de pouvoir en vue de l’exercice de leurs droits, sur la base de l'expérience fructueuse de la production agro-écologique. • Le programme El Salvador répond à des besoins exprimés et réels en matière d’accès à l’eau et à l’amélioration de la souveraineté alimentaire. • Le programme au Guatemala vise à ce que des organisations de producteurs démontrent une meilleure capacité de résilience face aux catastrophes naturelles et produisent de manière durable, en s'adaptant au changement climatique et en présentant des propositions aux autorités en faveur d'une production agro-écologique, sur la base d'expériences réussies. • Au Laos, le programme soutient des petits producteurs, mais aussi des structures publiques (para)étatiques dans le but de mieux défendre le droit des groupes de petits producteurs à vivre d’une agriculture durable. • Dans la sous-région « Vietnam, Cambodge, Laos », où il est évident que l’agenda social gagnera à être abordé pour l’ensemble des pays de la région, l'ambition est de faciliter le travail des mouvements sociaux et de renforcer en particulier les organisations de base des travailleurs marginalisés, tels que les syndicats locaux, travailleurs du secteur informel , les organismes communautaires, les groupes d'immigrants. En 2016, 215 groupes locaux mènent des expériences innovantes en production, transformation et commercialisation de produits agricoles en prenant en compte les questions du genre et identifient les leviers d’actions nécessaires à l’amélioration de leurs capacités. 6 organisations, nationales, locales et régionales, qui les représentent, et leurs alliés, y compris régionaux, (mouvements sociaux, réseaux thématiques, consommateurs…) systématisent et promeuvent ensemble ces expériences et demandent à l’Etat burkinabé, aux communes/collectivités décentralisées et à la CEDEAO de créer des conditions qui leurs sont favorables

Results

En 2016, 215 groupes locaux mènent des expériences innovantes en production, transformation et commercialisation de produits agricoles en prenant en compte les questions du genre et identifient les leviers d’actions nécessaires à l’amélioration de leurs capacités. 6 organisations, nationales, locales et régionales, qui les représentent, et leurs alliés, y compris régionaux, (mouvements sociaux, réseaux thématiques, consommateurs…) systématisent et promeuvent ensemble ces expériences et demandent à l’Etat burkinabé, aux communes/collectivités décentralisées et à la CEDEAO de créer des conditions qui leurs sont favorables

Other

Voir le rapport final (21 pages) du volet BKF du programme 2014-2016 d'Oxfam Solidarité Ce rapport synthétise ces principaux résultats comme suit: "L’Objectif Spécifique En 2016, 215 groupes locaux mènent des expériences innovantes dans les chaînes de valeurs de produits agricoles en prenant en compte les questions du genre, et identifient les leviers d’actions nécessaires à l’amélioration de leurs capacités. Au sein de leurs organisations (locales, nationales et régionales) (6) et avec leurs alliés, ils plaident, sur base de leurs expériences, auprès des décideurs (l’Etat burkinabé, les collectivités décentralisées et la CEDEAO) pour des conditions de développement favorables.1 Le programme a touché en 2016 203 bénéficiaires directs (132 femmes et 71 hommes) soit 77% du nombre prévu, et 8761 bénéficiaires indirects (6 275 femmes et 2 486 hommes) soit 94 % des personnes initialement prévues. Ces résultats ont été atteints par 6 partenaires impliqués au Burkina Faso, et au niveau régional. Au niveau de l’atteinte de l’objectif spécifique, le niveau cible de l’indicateur 1 est partiellement atteint puisque les groupes locaux (étuveuses de riz et transformateurs/trices de lait) se sont affirmés par rapport aux autres maillons de leur chaine de valeurs comme des acteurs économiques professionnels (nouveaux contrats, multiplication des débouchés, obtention de prêts, discussions avec les producteurs) mais, à l’exception du travail de plaidoyer mené par l’interprofession du riz (CIRB), ils restent confrontés à la faiblesse des interprofessions (tensions internes, flou légal). Le niveau cible de l’indicateur 2 est partiellement atteint ; 51 APFR ayant été délivrées à des femmes sur les 90 prévues (47 supplémentaires sont en phase de délivrance), et ce de manière suffisante pour pouvoir construire un plaidoyer sur base de l’expérimentation. Le niveau cible de l’indicateur 3 est atteint : la dynamique d’alliance permet la construction d’argumentaires communs et le déploiement d’actions communes d’influence (3 au niveau national et 3 au niveau régional): en 2016 les organisations régionales et nationales ont travaillé ensemble de manière probante sur la promotion des femmes rurales. Le contexte du programme a été marqué par la transition politique entamée par l’insurrection populaire de 2014 et achevée formellement par les élections communales du printemps 2016. Des reports d’activités et des ajustements de stratégie ont été nécessaires suite au changement d’acteurs ; particulièrement sur le plan foncier puisque les communes ont été dirigées temporairement par des délégations spéciales et qu’un moratoire sur le foncier (communiqué n°9) a ralenti le processus en 2014-2015. En dépit des espoirs de la transition, la crise économique, la détérioration du contexte sécuritaire et l’austérité budgétaire – voir la vision politique du modèle de développement par les autorités – explique sans doute que la période a vu des éléments positifs pour le mouvement paysans (LOASPHF, Faso Bank, consultation sur le PNSR2) mais aussi des tendances inquiétantes (promotion de pôles de croissance, NASAN…). Au niveau régional, l’agenda (Malabo, ECOWAP+10, PRIASAN…) s’est traduit par des avancées – intégration du genre – et des éléments plus inquiétants (APE/marché du lait). Le programme est susceptible d’avoir un impact à long terme car il a crédibilisé des acteurs (UNERIZ, UMPLB, GRAF), générer des évidences de plaidoyer (foncier), susciter des nouvelles habitudes de travail en commun (alliances, CPF, GRAF, niveau régional), favoriser des changements de pratiques en genre (UDPC, UNERIZ), et contribuer à un cadre politique plus favorable."

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SDGs