OS 5 - Les syndicats défendent les droits des jeunes travailleur∙ses en Amérique Latine, les accueillent et leur font une place

En Amérique latine, la CSA et ses syndicats affiliés organisent la jeunesse, femmes et hommes, pour qu’elle revendique ses droits à un travail décent et à la protection sociale dans un environnement respectueux de la nature. Le projet renforce aussi les syndicats en les motivant à ouvrir leurs structures à la jeunesse et en formant leurs futurs dirigeant∙es. Enfin l’augmentation de la syndicalisation des jeunes consolidera la représentativité des syndicats lors des négociations et leur économie. La jeunesse latino-américaine se retrouve face à un panneau géant où elle lit : « No Jobs, No Future ». La pandémie a emporté des vies mais aussi des milliers de postes de travail. Il n’y a pas d’emplois décents pour elle. L’ère post-covid avec moins d’emplois permettra aux employeur∙ses de maintenir ce statu quo voire, d’empirer la situation. Pertes d’emploi, désertion scolaire et universitaire, le taux de chômage a explosé. Le taux moyen de syndicalisation de l’Amérique latine de quelque 4% est dramatique pour la jeunesse, environ 1%. Les pertes d’emploi massives ont certainement fait chuter ces taux déjà très bas ; par conséquent, les finances syndicales se portent mal partout. Face à ce constat, la Confédération syndicale des Amériques (CSA) veut reconduire et élargir le projet « jeunes » régional latino-américain précédent. Pour cette intervention, elle ciblera trois groupes : la jeunesse non syndiquée, la jeunesse syndiquée et ses organisations syndicales affiliées. À chaque groupe, une stratégie. Des stratégies décidées lors du dernier congrès virtuel d’avril 2021, trois sont retenues pour ce projet : communication, formation et auto-réforme syndicale. À chaque groupe correspond une stratégie. La communication revisitée pour un public jeune non syndiqué, de loin le groupe le plus nombreux, elle aura pour but de le sensibiliser sur l’importance et le rôle des syndicats dans la lutte pour les droits et l’amélioration des conditions de travail et les motiver pour s’affilier et s’unir pour porter leurs revendications. Augmenter la syndicalisation renforce la représentativité et l’économie du syndicat. La formation pour les jeunes syndiqué∙es afin qu’iels puissent s’organiser et proposer à certain∙es qui le désirent à devenir dirigeants syndicaux. Enfin, la 3e stratégie avec les syndicats vise à les renforcer en travaillant avec eux à la sensibilisation et la formation des jeunes mais également en leur ouvrant leurs structures dont celle de direction.