CICR - “ICRC activities in Syria and Ethiopia, and Addressing Sexual Violence Special Appeal (DRC)”

Entre conflit, pauvreté, malnutrition et épidémies à répétition, les besoins humanitaires de la RDC sont parmi les plus importants au monde. Près de 27 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire et on compte actuellement près de 5,6 millions de déplacés internes et plus de 900.000 réfugiés congolais dans les pays voisins. Compte tenu de l’instabilité qui règne dans la région, la RDC accueille elle aussi plus de 500.000 réfugiés issus du Rwanda, de la RCA, du Soudan du Sud et du Burundi. Les violences sexuelles et sexistes sont courantes. Des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire sont rapportées régulièrement. Les violences et le conflit durables empêchent également les populations d’accéder à leurs champs et leurs marchés, générant de l’insécurité alimentaire, des déplacements et toujours plus de pauvreté. Plus de 27 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire, soit plus d’un quart de la population. Plus de 857.000 enfants souffrent de malnutrition aiguë et ont besoin d’un traitement. Par ailleurs, la RDC est confrontée à des épidémies récurrentes, notamment de choléra, de rougeole et de virus Ébola. La faiblesse de son système de santé et le manque d’infrastructures et de services sociaux de base, y compris dans le secteur de la santé, compliquent encore les choses. La pandémie de COVID-19 a atteint la RDC en mars 2020. Des catastrophes naturelles, telles que l’éruption volcanique du Mont Nyiragongo en 2021, engendrent de nouvelles souffrances et de nouveaux besoins. L'objectif principal du CICR est de protéger les civils et d'empêcher que la population ne plonge davantage dans la pauvreté et la vulnérabilité.

- par des démarches orales et/ou écrites, rappeler aux autorités et aux détenteurs d'armes leurs obligations qui leur incombent en vertu du DIH et d'autres lois applicables ; organiser des séances d'information à l'intention des détenteurs d'armes sur le DIH et les autres normes pertinentes ; - organiser des ateliers et des séances de diffusion sur le DIH ou les droits de l'homme pour les militaires, les policiers et autres porteurs d'armes ; - organiser des sessions d'information et d'autres activités visant à sensibiliser les membres de la communauté, de la situation des survivants/victimes de la violence sexuelle, des services qui leur sont offerts et de la manière dont ils comment y accéder ; - fournir une assistance en transferts monétaires pour couvrir les besoins immédiats (par exemple, un logement d'urgence) qui représente un risque si l'on n'y répond pas, et accorder des subventions pour lancer des activités génératrices de revenus afin de faciliter l'intégration socio-économique des victimes/survivants de violences sexuelles ; - donner une formation, des fonds, des fournitures et/ou des équipements aux centres de soins de santé primaires - fournir un soutien complet - formation, financements et fournitures et/ou équipements médicaux - aux centres de soins de santé primaires dans l'est de la RDC pour aider à garantir que les victimes/survivants de violences sexuelles puissent recevoir un traitement approprié dans les 72 heures, ainsi qu'un un soutien psychosocial ; - fournir régulièrement un soutien matériel et financier aux hôpitaux et organiser des formations en matière de soins psychosociaux et de traitement des victimes/survivantes de violences sexuelles ; - faciliter l'orientation des victimes/survivantes vers les services appropriés, en apportant un financement et un soutien technique aux établissements de santé, afin qu'ils puissent améliorer leurs systèmes d'orientation et veiller à ce que les patients puissent obtenir rapidement des soins spécialisés si nécessaire ; - fournir une formation et un soutien financier, infrastructurel, matériel et/ou technique à la Croix-Rouge de la RDC ; spécifiquement : 1/inclure des sessions sur la prise en charge de la violence sexuelle dans les sessions de formation pour les bénévoles impliqués dans la fourniture de services de family-links ; 2/l'aider à renforcer ses capacités à atténuer les conséquences des violences sexuelles, telles que la stigmatisation.