A propos de ce site

La Coopération belge au Développement a comme objectif général le développement humain durable. Pour atteindre cet objectif, elle entreprend des actions qui soutiennent les initiatives locales dans une perspective de croissance économique durable et inclusive, d’amélioration des conditions de vie de la population dans les pays partenaires et d’éradication de la pauvreté, de l'exclusion et des inégalités.

Pour la Belgique, œuvrer pour la coopération au développement signifie travailler à un monde durable sans pauvreté, dans lequel chaque individu a des chances équitables et ce dans une perspective plus large de paix et de sécurité.

La coopération au développement s’étend donc bien au-delà du forage de puits et de la construction d’écoles. Mais la majeure partie de ce travail demeure peu visible.

Pourtant, chaque citoyen contribue à la coopération au développement : par ses impôts, par des initiatives du secteur privé ou encore par un don à une organisation active dans ce domaine.

 

 

Objectifs de Développement Durable

Notre coopération s'inscrit dans le cadre des objectifs de développement des Nations Unies, qui ont approuvé l’Agenda 2030 pour le Développement durable. Il s’agit d’un programme global universel de développement durable au Nord et au Sud, où, à côté des autorités publiques, la société civile, les acteurs institutionnels et le secteur privé ont un rôle important à jouer.

Objectifs Développement Durable

 

17 objectifs pour transformer notre monde

Les objectifs de développement durable sont un appel à l’action de tous les pays – pauvres, riches et à revenu intermédiaire – afin de promouvoir la prospérité tout en protégeant la planète. Ils reconnaissent que mettre fin à la pauvreté doit aller de pair avec des stratégies qui développent la croissance économique et répondent à une série de besoins sociaux, notamment l’éducation, la santé, la protection sociale et les possibilités d’emploi, tout en luttant contre le changement climatique et la protection de l’environnement.

 

 

 

Les partenariats de la Coopération belge au développement

Pour atteindre ses objectifs, la Coopération belge au développement recourt à différents partenariats. Parmi les principaux partenaires figurent :

Coopération gouvernementale

  • des autorités de pays en développement et d'autres donateurs présents dans les pays partenaires (coopération gouvernementale)
  • Enabel est l'agence de développement du gouvernement fédéral belge. Outre la coopération gouvernementale, Enabel met en œuvre la politique belge en matière de développement international.
  • La Société belge d'investissement pour les pays en développement (BIO) est l'un des principaux acteurs de la Coopération belge au développement dans le domaine du financement du secteur privé local.

 

Coopération non gouvernementale

L'objectif de l’agrément en tant qu'acteur de la coopération non gouvernementale est de sélectionner les organisations qui garantissent de dépenser les subsides de manière responsable et efficace.

La reconnaissance en tant qu'organisation de la société civile (OSC) est l'une des conditions pour qu'une organisation puisse accéder au financement public pour ses activités de coopération au développement. Il est obtenu après un examen favorable de la performance du système de gestion de l'organisation selon des conditions bien définies. L'accréditation est accordée pour une période de 10 ans et l'examen pour l'obtenir est organisé tous les cinq ans. Les prochains examens auront lieu en 2025 et 2026. 

 Actuellement, 94 organisations sont accréditées : 

  • 3 Fédérations : ACODEV, Fédération des ONG et FIABEL. Ils représentent toutes les organisations accréditées, en fonction de leur catégorie et/ou de leur régime linguistique. 
  • 9 Acteurs institutionnels (AI), ce sont des organisations mises en place par un gouvernement fédéral, communautaire, régional, provincial ou municipal, ou qui sont directement ou indirectement contrôlées ou gérées par celui-ci. 
  • 82 ONG, qui sont des organisations sans but lucratif issues du secteur associatif belge au profit de la solidarité internationale. Deux organisations ont à la fois le statut d'OSC et de fédération, à savoir 11.11.11 et CNCD-11.11.11.

 

Des organismes multilatéraux

Dans un monde intensément connecté, les décisions et les événements qui se produisent à l'autre bout du monde ont un impact sur la Belgique. Afin de s'assurer une certaine manœuvrabilité et de pouvoir réagir efficacement dans un contexte de mondialisation, la coopération multilatérale est hautement nécessaire. C'est aussi pourquoi nous ne soulignerons jamais assez l'importance de la coopération internationale avec des acteurs multilatéraux.

La Coopération belge au développement travaille essentiellement avec trois groupes distincts de partenaires multilatéraux :

  • les institutions et organes des Nations Unies ;
  • l’Union européenne ;
  • les institutions financières internationales opérant dans les pays en développement.

La coopération multilatérale représente environ 40 % du budget et constitue donc un pilier central de la coopération belge au développement, conformément à l'engagement du gouvernement en faveur d'un multilatéralisme efficace.

 

Outre ces partenariats, la Coopération belge au développement finance un certain nombre de programmes spécifiques (aide d'urgence, aide alimentaire, Fonds belge pour la sécurité alimentaire, etc.).

La sensibilisation et l'information, enfin, représentent elles aussi une mission importante. La Coopération belge au développement coordonne ces différents canaux, programmes et initiatives.

 

 

Aide Humanitaire

Le nombre de catastrophes naturelles et de crises complexes dû à des conflits, ainsi que leur impact, a fortement augmenté ces dernières années. Les pouvoirs locaux, et même souvent nationaux, n’ont pas toujours les capacités nécessaires pour faire face à ces désastres. Ces crises ne provoquent pas seulement des dégâts considérables au moment où elles se produisent, elles détériorent également le tissu socioéconomique et rendent les victimes des régions dévastées dépendantes de l’aide extérieure à long terme. En conséquence et en parallèle à son travail dans le domaine de la coopération au développement, la Belgique intervient dans le domaine de l’aide humanitaire. Si ces deux domaines sont proches, il n’en reste pas moins qu’il existe des différences majeures entre eux.  

L’aide humanitaire a effet pour objectif d’apporter en urgence une réponse fondée sur les besoins dans le but de protéger des vies, de prévenir et d’atténuer la souffrance humaine ainsi que de préserver la dignité humaine, chaque fois que le besoin s’en fait sentir, si les gouvernements et les acteurs locaux sont débordés ou impuissants, ou s’ils ne sont pas disposés à agir.  

Le respect des principes humanitaires (humanité, impartialité, neutralité et indépendence) assure que toute personne dans le besoin puisse être aidée, mais il permet également de protéger les acteurs humanitaires qui ne peuvent travailler pour un camp au détriment d’un autre.

Enfin, il est important de souligner que l’aide humanitaire est en constante évolution. L’ampleur, la nature et les réponses apportées aux crises ont profondément modifié le paysage humanitaire. Le concept d’aide d’urgence impliquant une réponse immédiate en cas de catastrophe a évolué vers un concept d’aide, puis d’assistance humanitaire impliquant une approche principielle plus large (incluant notamment toute la phase de préparation aux catastrophes) et des outils plus diversifiés. Des réflexions continuent sur le système humanitaire– auxquelles la Belgique participe - sont menées régulièrement afin de d’améliorer son efficacité et sa pertinence.

 

La Coopération belge au Développement en chiffres

Dans les années 1970, il a été convenu à l’échelle internationale que l’aide publique au développement (APD) des pays riches devrait s’élever à au moins 0,7% de leur revenu national brut (RNB). La Belgique a inscrit cette norme dans la loi de 2013 relative à la Coopération au Développement. En raison de circonstances budgétaires difficiles dues à la crise financière, puis aux mesures liées à la pandémie de COVID-19, notre pays nʼest pas encore parvenu à atteindre cet objectif.

Après une forte croissance durant la période 2008-2010 (0,64% du RNB en 2010 – le plus haut chiffre dʼAPD jamais atteint), lʼaide publique au développement de la Belgique a enregistré un recul progressif jusquʼà 0,45% en 2017. Les États membres de lʼUE se sont toutefois fixé lʼobjectif dʼatteindre la norme de 0,7% dʼici 2030.

 

En quoi consiste lʼaide publique au développement de la Belgique?

 

  • le financement via le budget de la coopération au développement (environ deux tiers de lʼensemble de lʼaide publique au développement)
  • le financement via dʼautres autorités fédérales et via la Commission européenne
  • une partie des coûts relatifs à lʼaccueil des réfugiés et des coûts relatifs aux étudiants originaires de pays en voie de développement qui étudient en Belgique
  • les contributions des régions, communautés, provinces et communes
  • les annulations de dettes convenues au niveau international

En 2021, l’ensemble de lʼaide belge au développement se situait autour de 0,46% du RNB, dont 1 222 millions d’euros sur les budgets de la DGD.

 

Coopération belge au Développement

 

Apercu de l'aide belge au développementApercu de l'aide belge au développement

 

La transparence, pourquoi au juste ?

La transparence des flux d’aide publique est essentielle pour garantir l’efficacité de l’aide. Cette idée, pour la première fois exprimée officiellement et largement soutenue par la communauté internationale dans la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide (2005), a été approfondie dans le Programme d’action d’Accra (2008) et le Partenariat de Busan (2011).

La transparence permet en effet aux donateurs de coordonner leurs efforts et d’éviter les doubles emplois et les lacunes au niveau de l’aide. Les pays partenaires peuvent ainsi mieux planifier leurs budgets. Les uns comme les autres peuvent être appelés à se rendre mutuellement des comptes et sont également redevables vis-à-vis de leurs représentants élus, de la société civile ou, de manière directe, du citoyen.

La coopération internationale est depuis toujours dans l’ADN de la Belgique, et la transparence fait partie intégrante d’une politique moderne. Il va donc de soi que notre pays adhère à cette dynamique internationale.

 

Que contient ce portail de données ?

- Sur ce portail, vous trouverez l’ensemble des projets, programmes, contributions internationales, actions d’aide humanitaire et autres dépenses depuis 2014, qui s’inscrivent dans l’aide publique belge et sont financés par les budgets de la direction générale Coopération au développement et Aide humanitaire (DGD).

En outre, nous proposons plusieurs « Stories », choisies pour mettre en évidence une approche innovante, ou parce qu’elles illustrent les priorités des décideurs ou démontrent l’importance de faire preuve de créativité pour trouver des solutions dans des circonstances difficiles.

La Coopération belge au développement se concentre essentiellement sur les pays les plus pauvres, qui ont le plus besoin de notre aide. Ces derniers doivent souvent faire face à des structures de l’État défaillantes, voire inexistantes, ce qui complique la mise en place de projets durables. Si elle veut obtenir des résultats, la Belgique doit sortir des sentiers battus pour faire malgré tout la différence avec des moyens limités.

Nous élargirons et actualiserons régulièrement notre sélection d’histoires.

Vous les trouverez à la page « Sous la loupe ».

 

Indications pratiques.

À la page « Projets », les activités soutenues par la DGD depuis 2014 peuvent être recherchées sur la base des paramètres pays partenaire, secteur, exécutant, ou d’une combinaison de ceux-ci.

Les projets ou programmes mis en œuvre dans des zones précises sont indiqués à l’aide d’un point rouge sur la carte.

Ils ne représentent cependant qu’une partie de notre aide. Nombre de projets – notamment d’appui à la modernisation de ministères de l’éducation ou de l’agriculture – soutiennent les pays partenaires concernés dans leur globalité.

Les contributions aux moyens généraux d’organisations internationales telles que la Croix-Rouge ou l’UNICEF ne peuvent naturellement pas viser des pays spécifiques, ce qui vaut également pour les projets de sensibilisation destinés à informer les citoyens, ou pour la recherche générale sur le développement menée dans les universités et autres centres de recherche.

Afin de donner l’image la plus complète et la plus correcte possible de la répartition de l’aide par secteur, les contributions au budget général des organisations internationales ont été ventilées par secteur.

 

Limites.

La transparence telle que nous l’entendons dans ce contexte ne s’atteint pas en un claquement de doigt, mais exige un effort de longue haleine. Les collaborateurs de la DGD s’emploient à proposer des titres de projets explicites qui donnent instantanément une idée des activités sous-jacentes, ainsi que des descriptions qui fournissent de plus amples informations.

Les titres originaux n’auront pas encore été systématiquement adaptés à la nouvelle méthode de travail. Certains titres n’auront pas fait l’objet d’une traduction et certaines descriptions peuvent ne pas être disponibles. Mais la transparence est un processus, et l’information sera sans cesse étoffée et affinée.