General information

Title
CARITAS - Protection Humanitaire au Cœur de l’Action (PROHUMA): réduction des vulnérabilités des groupes les plus exposés aux violences
ID
XM-DAC-2-10-6499
CRS ID
PG/2021/03
Start date
End date
Activity status
Implementation
Budget
€2.420.000
Actor
NGO Caritas Belgique Secours international
Country
NIGER REP
Sector
Humanitarian Aid - Material relief assistance and services
Policy markers
Gender 1
RMNCH: Reproductive, Maternal, Newborn and Child Health 1
Aid type
Project-type interventions
Priority partner country
Yes
Fragile state
Yes
Least developed country
Yes
Budgetline
54 51 356026 Humanitarian programs
Finance type
GRANT
Tied status
No
Flow type
ODA
Partner country incomegroup
Low Income Countries
Body

General

La région de Diffa (Sud-Est) reste extrêmement volatile et fait face à de nombreux déplacements de population. À titre d’exemple, en avril 2021, suite aux attaques répétées à Damassak et à Gaidam (Nord du Nigéria), plus de 9.000 personnes ont trouvé refuge dans les localités de Chétimari et de Gagamari, avec une proportion importante d’enfants non accompagnés ; à Mainé Soroa, on dénombre plus de 6.000 personnes réfugiées ou déplacées. Cette situation influence gravement la protection des personnes (réfugiés, déplacés, retournés et hôtes) et les mécanismes communautaires de protection. Les enfants sont particulièrement vulnérables et subissent de nombreux incidents tels que : séparation familiale, abandon, détresse psychologique, recrutement forcé par des groupes armés, exploitation et maltraitance par les marabouts, travail forcé, mariage précoce et forcé, sexe de survie et exploitation sexuelle. Le manque de documentation juridique et civile et les difficultés pour enregistrer les nouveau-nés posent également problème, notamment pour les déplacés internes. En ce qui concerne les VBG, on relève notamment des cas de violences conjugales, ainsi que des harcèlements sexuels occasionnés le plus souvent au moment de la corvée d’eau et des besoins naturels aux alentours des villages. La cohésion sociale entre les communautés est également fragilisée. Des tensions entre communautés ne sont pas rares (bagarres, invectives, stigmatisations, accusations de toutes sortes, conflits entre agriculteurs et éleveurs). Dans les centres urbains aussi, des tensions entre jeunes de différents quartiers débouchent fréquemment sur des bagarres violentes. Ces jeunes, souvent au chômage et déscolarisés, s’organisent en gangs et s’adonnent à différentes formes de banditisme : drogue, agressions, harcèlements, braquages, viols. A cette situation de crise sécuritaire s’ajoute une précarité économique des communautés suite à la fermeture des frontières avec le Nigeria (limitant les échanges). L’enchainement des déficits céréaliers et fourragers entraine une insécurité alimentaire cyclique et une baisse des revenus liés à la vente des animaux. Prévention et réduction des vulnérabilités des groupes les plus exposés aux violences lors de crises humanitaires à travers le renforcement d‘un environnement de protection accessible et digne.

Results

Renforcement de la protection humanitaire des réfugiés, des ménages déplacés internes, des ménages retournés et des communautés hôtes, et soutien à la cohésion sociale et la coexistence pacifique entre les différents groupes communautaires au Burundi, Niger, Jordanie et Ouganda

Documents

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