General information

Title
Humanitarian Funds - CBPF Lebanon - UNOCHA - 2020 - FF/2020/09
ID
XM-DAC-2-10-4716
CRS ID
FF/2020/09
Start date
End date
Activity status
Completion
Budget
€2.500.000
Actor
UN UNOCHA - Office of Co-ordination of Humanitarian Affairs - PRT
Country
LEBANON
Sector
Humanitarian Aid - Material relief assistance and services
Aid type
Contributions to multi-donor/multi-entity funding mechanisms
Fragile state
No
Least developed country
No
Budgetline
54 52 356082 Humanitarian Funds
Finance type
GRANT
Tied status
No
Flow type
ODA
Body

General

- Mission : “OCHA coordonne la réponse d'urgence mondiale pour sauver des vies et protéger les personnes dans les crises humanitaires. OCHA prône une action humanitaire efficace et fondée sur des principes par tous, pour tous” [OCHA coordinates the global emergency response to save lives and protect people in humanitarian crises. We advocate for effective and principled humanitarian action by all, for all]. - Vision : “Un monde qui s'unit pour aider les personnes touchées par la crise à obtenir rapidement l'aide humanitaire et la protection dont elles ont besoin” [A world that comes together to help crisis-affected people rapidly get the humanitarian assistance and protection they need]. Les premiers CBPF ont été créés en 1997 pour fournir un mécanisme de financement rapide et flexible pour répondre aux besoins humanitaires critiques. Le CBPF collecte les contributions des bailleurs de fonds et assure un financement flexible pour les besoins urgents pour lesquels peu ou pas de ressources sont disponibles. Ils favorisent une intervention rapide et coordonnée de la communauté des donateurs dans les situations de crise majeure. Le 4 août 2020, un entrepôt du port de Beyrouth contenant de grandes quantités de nitrate d'ammonium a explosé, causant des dégâts importants, signalés à plus de 20 kilomètres de la zone portuaire. Les premières évaluations indiquent qu'au moins 12 centres de soins de santé primaires ont été gravement endommagés. Au moins trois hôpitaux ont été rendus partiellement ou totalement inopérants. Cent vingt écoles, utilisées par 55 000 enfants, ont subi des dégâts. Les explosions ont détruit environ 120.000 tonnes de stocks alimentaires, notamment du blé, du soja et d'autres denrées de base. Les silos à grains du port ont également été fortement endommagés par les explosions. Environ 85 % des céréales au Liban étaient auparavant stockées dans le port. Les estimations actuelles suggèrent qu'au rythme de consommation habituel, l'approvisionnement en céréales restant dans le pays est suffisant pour 4 à 6 semaines. Une assistance alimentaire est dès lors nécessaire à court terme pour les personnes affectées par l’explosion, mais également à plus long terme dû à la pauvreté croissante et à l’insécurité alimentaire. Le port de Beyrouth devrait être inopérant pendant au moins un mois, en attendant les réparations, l'enlèvement des débris et les autorisations de sécurité. Les importations et exportations ont été redirigées vers le port de Tripoli, qui se trouve à environ 85 kilomètres au nord de Beyrouth.   Les partenaires humanitaires ont procédé à des évaluations des dégâts, en étroite coordination avec les autorités gouvernementales compétentes. La situation d'urgence à Beyrouth a entraîné un assouplissement de nombreuses mesures de précaution COVID-19, ce qui laisse présager des taux de transmission encore plus élevés et un nombre important de cas dans les semaines à venir. Le 6 août, 255 nouveaux cas COVID-19 ont été enregistrés, un nouveau record pour le Liban. Ces explosions ont eu lieu alors que le Liban est confronté à une crise aux multiples facettes. Ces derniers mois, la contraction économique, l'augmentation de la pauvreté et la hausse des prix ont aggravé les besoins des communautés libanaises et non libanaises, y compris l'importante population de réfugiés au Liban. OCHA a répondu sans délai à cette catastrophe et rendu public son Plan de réponse : « Emergence Response for Beirut ». Celui-ci fait état des besoins urgents, ainsi que des besoins de reconstruction – y compris économiques. Depuis le 1er janvier 2020, OCHA est l’Agent de Gestion pour tous les CBPFs. Cette fonction était aux mains du PNUD pour 4 CPBFs (RCA, RDC, Soudan du sud et Soudan) et a donc été transférée à OCHA. Il a cependant encore une différence dans la gestion administrative des fonds : OCHA est responsable de la gestion administrative des anciens ERF (Emergency Response Fund) tandis que le bureau du PNUD-MPTF (Multi-Partner Trust Fund) « UNDP-MPTF Office » est responsable de la gestion administrative des anciens CHF (Common Humanitarian Fund). Par conséquent, les contributions des donateurs aux anciens ERF passent par OCHA, et celles aux anciens CHF par le bureau du PNUD-MPTF. Sur les 18 CBPF actuellement actifs dans les pays en crise, le bureau PNUD-MPTF fait ainsi office d'agent administratif pour 6 de ces fonds (Afghanistan, RCA, RDC, Soudan, Soudan du Sud et Somalie). Pour les 12 CBPF restants, OCHA agit en tant qu'agent administratif. »

Results

1. Transformer la coordination en une réponse humanitaire plus efficace et adaptée. 2. Analyse de la situation plus crédible, complète et fondée sur des données factuelles. 3. Un système de financement humanitaire efficace et innovant qui répond aux besoins de la population. 4. Acceptation internationale de la centralité du droit international humanitaire et des droits de l'homme, de l'accès et de la protection. 5. Leadership pour conduire un changement en profondeur vers un système humanitaire plus réactif et adaptable qui se traduit par une action pour les personnes touchées, en particulier les personnes déplacées.

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