General information

Title
Projet de renforcement de l’accès aux soins de santé sexuelle et reproductive, incluant les violences basées sur le genre, pour les déplacés, réfugiés et les populations hôtes en situation de vulnérabilité au Sud-Kivu
ID
XM-DAC-2-10-4620
CRS ID
PG/2020/11
Start date
End date
Activity status
Completion
Budget
€1.500.000
Actor
NGO Médecins du Monde - DW/MMonde
Country
CONGO (DEMOCRATIC REP.)
Sector
Humanitarian aid - Emergency Response - Relief co-ordination , protection and support services
Policy markers
Good Governance 1
Gender 1
RMNCH: Reproductive, Maternal, Newborn and Child Health 1
Aid type
Core support to NGOs, other private bodies, PPPs and research institutes
Priority partner country
Yes
Fragile state
Yes
Least developed country
Yes
Budgetline
54 51 356026 Humanitarian programs
Finance type
GRANT
Tied status
No
Flow type
ODA
Province
Sud-Kivu
Body

General

En RDC, le Sud-Kivu est confronté à une crise humanitaire aigüe et complexe, avec 339.000 personnes déplacées internes (PDIs)s (soit 31% du total national), ce qui en fait la 2ème province la plus affectée par les mouvements de population, et est classée en priorité 2 par OCHA. Les acteurs du conflit sont soit congolais (e.a. groupes de Maï-Maï) soit étranger (e.a. groupes armés d’origine burundaise et rwandaise). Au sud de la province, la Zone de Santé (ZS) de Uvira est située au pied des montagnes où sévissent des violences intercommunautaires très intenses et où pullulent les groupes armés. De plus, le Burundi voisin organise le 20 mai 2020 des triples élections (présidentielles, législatives et communales) qui pourraient être source de déstabilisation sous régionale et entrainer un afflux de réfugiés burundais au Sud Kivu. Comme l’a décrit le Dr Mukwege lors de la remise de son prix Nobel de la Paix à Oslo en décembre 2018, la RDC se caractérise encore par une prévalence des violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG) extrêmement élevée. Selon OCHA, plus de 24 000 nouvelles survivant.e.s de violences sexuelles (SVS) ont été recensé.e.s entre janvier et septembre 2019 en RDC. La province du Sud-Kivu est toujours considérée comme une « zone rouge » à ce niveau. Entre mars et juin 2019 , des viols systématiques et massifs (75 cas rapportés) ont eu lieu dans différents lieux proche d’Uvira où seulement 25% des SVS ont pu consulter des services de santé dans les 72h requises. Depuis 2015, Médecins du Monde gère le service des SVS de l’Hôpital Panzi, dirigé par le Dr Mukwege. Cet Hôpital, situé à Bukavu (capitale du Sud Kivu) reçoit des patient.e.s de toutes les provinces. En 2019, 1.579 patient.e.s SVS ont été admis.e.s, parmi lesquel.le.s 31% de mineurs d’âge (e.a. 7,3% avaient moins de 5 ans) ainsi que 0,9% de sexe masculin. Parmi les 1.579 SVS, 23% sont originaire de Bukavu et 22% du territoire d’Uvira, alors que, de manière inquiétante, elles n’étaient que 12% en 2018 provenant d’Uvira. La RDC fait également face à des enjeux majeurs en santé sexuelle et reproductive autant en terme d’accès à la contraception, que de mortalité maternelle. Selon une étude, la mortalité maternelle, la mortalité des enfants de moins de 5 ans ainsi que les grossesses chez les adolescentes sont encore plus élevées dans la province du Sud-Kivu que dans le reste du pays, notamment à cause des conflits continus des groupes armés. Cette étude décrit que 62% des premières grossesses étaient non planifiées et non désirées. De plus, après le 1er enfant, 40 % des grossesses suivantes n'étaient pas planifiées. Contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité des populations en situation de vulnérabilité, en particulier des femmes et adolescentes, les survivant.e.s des violences sexuelles, les déplacés internes et les réfugiés affectées par le conflit au Sud-Kivu.

Results

Améliorer l’accès aux soins de santé sexuelle et reproductive (SSR) de qualité, et la prise en charge médicale et psychosociale des survivant.e.s de violences sexuelles (SVS) dans la zone de santé (ZS) d’Uvira et à l’HGR de Panzi

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