General information

Title
Programme Humanitaire FAO en Irak et au Sahel 2016 - OSRO/RAF/605/BEL, part Mali
ID
XM-DAC-2-10-3017832
CRS ID
PG/2016/01 - OSRO/IRQ/602/BEL - OSRO/RAF/605/BEL
Start date
End date
Activity status
Completion
Budget
€2.000.000
Actor
UN Food and Agricultural Organisation - earmarked funds FAO_FAO - FAO - PRT
Country
MALI REP
Sector
Humanitarian Aid - Emergency Response - Emergency food aid
Policy markers
Gender 1
Environment 1
Good Governance 1
Desertification 1
Biodiversity 1
Climate: Mitigation 1
Climate: Adaptation 1
RMNCH: Reproductive, Maternal, Newborn and Child Health 1
Trade Development 1
Aid type
Project-type interventions
Priority partner country
Yes
Fragile state
No
Least developed country
Yes
Budgetline
54 51 356026 Humanitarian programs
Finance type
GRANT
Tied status
No
Flow type
ODA
SDGs
Body

General

Sahel La région du Sahel reste marquée par quatre crises alimentaires et nutritionnelles consécutives (2005, 2008, 2010 et 2012). Environ 20 % de la population - au moins 25 millions de personnes - est considérée comme extrêmement pauvre. 32 millions de personnes sont touchées par l'insécurité alimentaire, aggravée par la propagation des conflits au Mali, au nord du Nigeria et en République centrafricaine. L'insurrection de Boko Haram dans le nord du Nigeria a donné lieu à une violence aveugle et massive contre des civils, forçant 2,1 millions de personnes à quitter leurs maisons, perturbant ainsi le commerce et l'agriculture. Les crises alimentaires successives et les nombreux conflits ont gravement diminué la résilience des plus pauvres et des populations touchées, y compris des communautés accueillant les réfugiés. Selon le Cadre Harmonisé, en 2016, plus de 7 millions de personnes au Sahel auront besoin d'une assistance alimentaire d'urgence. On estime que 5,9 millions d'enfants de moins de cinq ans souffriront de malnutrition aiguë modérée au cours de l’année 2016, dont 1,9 millions étant à risque de malnutrition aiguë sévère. Etant donné le caractère régional de la crise, une bonne coordination des acteurs humanitaires présents dans la région est essentielle afin d’assurer une assistance efficace et cohérente pour répondre à l’ampleur des besoins humanitaires à travers le Sahel.  Burkina Faso Situé au cœur de la région du Sahel, le Burkina Faso fait partie des dix pays les plus pauvres du monde. 80 % de ses 18,5 millions d’habitants dépendent de l’agriculture de subsistance, une activité sujette aux vagues de sécheresse, réduisant un nombre grandissant de familles à la famine, à la malnutrition et à la maladie. Bien que le pays ait enregistré une hausse de sa production céréalière à la fin de l’année 2014, une grande partie de sa population a encore des difficultés à surmonter les crises alimentaires et nutritionnelles successives de ces dix dernières années, qui ont contraint de nombreux foyers à vendre leurs moyens de production et à emprunter de l’argent pendant la «saison creuse» (période comprise entre deux récoltes). Les familles les plus pauvres ne peuvent plus se procurer de céréales, base de leur alimentation, en raison de leur prix trop élevé, et ce même dans des conditions d’approvisionnement suffisant du marché. L’insécurité alimentaire au Burkina Faso est par conséquent structurelle et nécessite des réponses visant à renforcer la résilience des ménages vulnérables.  Mali La République du Mali reste confrontée à une situation d’urgence humanitaire complexe. Les effets du conflit armé ont été importants et multiples, comprenant l’aggravation de la situation humanitaire préexistante (crise alimentaire et nutritionnelle) et le déplacement d’environ 500.000 personnes au plus fort de la crise. Malgré l’accord signé le 15 mai 2015 à Bamako, les affrontements meurtriers se poursuivent au nord et au centre du Mali et ont pour conséquence l'appauvrissement général de la zone. Le conflit au Mali est doublé d’une crise alimentaire et nutritionnelle qui affecte toute la région du Sahel. Selon le cadre harmonisé publié en mars 2016, et en dépit d'une bonne campagne agricole, on estime que 2,1 millions de personnes sont en situation d'insécurité alimentaire dans le pays, chiffre qui pourrait s’élever à 3 millions, si aucune assistance n’est fournie pendant la période de soudure (Juin - Août 2016). Apporter une aide adaptée aux personnes touchées par le conflit au Mali reste un immense défi pour la communauté humanitaire, dans un contexte d’instabilité sécuritaire et alimentaire. Sahel : Améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables des régions d’intervention par le renforcement de la résilience de leurs moyens d’existence face aux aléas climatiques.

Other

1. MALI Distribution d’intrants et formations • Renforcement de la cohésion sociale grâce aux CEAP et amélioration de la diversification alimentaire grâce à l’augmentation des rendements de production, notamment pendant les campagnes agricoles 2017/18 et 2018/19. • Amélioration de l’état nutritionnel des ménages, grâce aux formations en bonnes pratiques nutritionnelles et aux séances de démonstrations culinaires. • Renforcement des capacités des structures communautaires et des ménages bénéficiaires dans la conduite des activités préventives de lutte contre la malnutrition, notamment à travers les formations des formateurs villageois en éducation nutritionnelle et en gestion des CEAP et des itinéraires techniques des semences. • Etablissement d’un partenariat concernant les radios rurales, qui ont diffusés 87 messages en langues locales sur les thèmes de nutrition. • Protection des actifs productifs des ménages bénéficiaires grâce à la fourniture de transferts monétaires. • Rétablissement des moyens d’existence des ménages agropasteurs grâce à la distribution de volailles et caprins – à cycle de reproduction court et moyen – permettant de revitaliser le capital animalier des ménages et de générer des revenus. • Diffusion des bonnes pratiques résilientes au sein des Clubs Dimitra mis en place dans les villages pilotes, facilitant la communication entre CEAP, mais aussi entre villages, grâce à l’utilisation des radios rurales. Mise en place des Caisses de Résilience • Renforcement de la résilience des ménages bénéficiaires par la mise en place des AVEC, leur permettant de combiner les acquis techniques des CEAP et de renforcer leur autonomie financière et sociale par la mobilisation d’épargne et l’accès facile au microcrédit (100 pour cent des membres CEAP/AVEC ont pu épargner et 98 pour cent ont eu accès aux crédit). • Création d’épargne au sein des 100 AVEC d’un montant total de crédits octroyés de 23.212.700 XOF (environ 40.419,61 USD) – avec 47 pour cent des crédits octroyés à des femmes. 2. REGIONAL Diffusion de l’approche Caisses de Résilience • Renforcement des capacités des acteurs régionaux et partage d’expériences et de leçons apprises entre différentes parties prenantes du secteur sécurité alimentaire au niveau régional, permettant ainsi de créer des synergies et de lancer le processus de mise à l’échelle de l’approche Caisses de Résilience. • Harmonisation technique de la mise à l’échelle de l’approche entre les différents acteurs et échanges concernant l’intégration des mécanismes de l’approche dans d’autres projets actuels (par exemple pour l’intégration d’activités de Caisses de Résilience dans le programme 1 millions de citernes pour le Sahel de la FAO).

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SDGs

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