General information

Title
Emergency Reponse Fund Lebanon
ID
XM-DAC-2-10-3016672
CRS ID
FF/2015/04
Start date
End date
Activity status
Completion
Budget
€4.000.000
Actor
UN UNOCHA - Office of Co-ordination of Humanitarian Affairs - PRT
Country
LEBANON
Sector
Humanitarian Aid - Emergency Response - Emergency food aid
Aid type
Contributions to specific-purpose programmes and funds managed by international organisations (multilateral, INGO)
Fragile state
No
Least developed country
No
Budgetline
54 52 356082 Humanitarian Funds
Finance type
GRANT
Tied status
No
Flow type
ODA
Body

General

Les fonds d’intervention d’urgence (Emergency Response Fund - ERF) ont été établis dans plus de 20 pays depuis 1997 pour fournir aux ONGs et aux agences des Nations Unies un financement rapide et souple. Depuis 2009, le BCAH a créé une section de coordination des financements (FCS- Funding Coordination Section), établie à New York, qui supervise les fonds communs de donateurs de type pays. Cette section a développé des lignes directrices destinées à (i) standardiser les outils et la processus de gestion des ERFs et à (ii) s’assurer que tous les fonds s’appuient sur les lessons learned, les évaluations et bonnes pratiques recueillis par le BCAH. L’appellation « Emergency Response Fund » couvre une série de fonds communs de donateurs partageant des caractéristiques générales communes : - Ces fonds opèrent sous la direction et la surveillance du coordinateur humanitaire ; - Ils fournissent aux organisations récipiendaires un mécanisme de financement rapide et flexible au niveau du pays d’intervention ; - Ils permettent de financer des besoins nouveaux ou imprévisibles (non prévus dans les plans d’action humanitaire communs) ; - Ils peuvent financer des activités visant à sauver des vies en cas de sous-financement critique du CAP (Consolidated Appeal Process) et combler ainsi des besoins urgents sur du court-terme ; - Enfin, ils sont relativement petits en termes de taille. Les ERFs ne vont pas contre pas financer des activités qui se trouvent en dehors du champ d’action humanitaire. De même, ils ne sont pas conçus pour être la source première de financement des programmes humanitaires pays (même s’ils peuvent, les cas échéant, combler des besoins urgents non-financés). Ceci ne veut toutefois pas dire que, lorsqu’un plan de priorisation de l’intervention humanitaire existe (CAP, Common Humanitarian Action Plan, Strategic Response Plan,…), l’ERF ne doive pas travailler dans le cadre des objectifs définis par ce plan. L’ERF travaille en effet sur base des priorités définies par le coordinateur humanitaire et l’équipe humanitaire pays. Les ERFs permettent de faciliter la coordination des activités humanitaires et d’éviter une duplication des efforts. Ils participent également au renforcement des partenariats entre les Nations Unies et les acteurs non-UN grâce à un accès équitable aux fonds, une représentation au conseil consultatif et à la commission d’examen du fonds, et à des mécanismes de décisions transparents. Enfin, les ERFs complètent d’autres canaux de financement, tel que le CERF. Un travail d’harmonisation des procédures et mécanismes de gestion et d’attribution des fonds du CERF et des ERFs est d’ailleurs accompli. Les coordinateurs humanitaires sont d’ailleurs encouragés à utiliser les structures et cadres de consultations des ERFs – lorsqu’ils existent – comme base pour identifier et prioriser les projets susceptibles d’être financés par le CERF. La situation humanitaire ne cesse d’empirer en Syrie (estimation des besoins en 2015 par les UN : 8,4 milliards USD) mais les ressources pour y faire face continuent toutefois à manquer. En 2014, seuls 4,9 milliards USD des 6,5 milliards USD demandés par les UN pour la Syrie et la région ont effectivement été versés. Le nombre de personnes en besoin d’assistance humanitaire s’élève à plus 12,2 millions, dont 4,8 millions vivent dans des zones difficiles d’accès ou 5,6 millions d’enfants. La Syrie compte en outre aujourd’hui plus de 7,6 millions de personnes déplacées internes (et 3,8 millions de réfugiés dans les pays voisins). L’accès à de la nourriture (pour plus de 9,8 millions de personnes), à de l’eau potable (pour 11,6 millions de personnes) ou à des soins de santé (pour plus de la moitié de la population) comptent parmi les enjeux humanitaires les plus urgents. A ceci s’ajoute la destruction d’un quart des écoles ou d’1,2 millions de maisons provoquant un besoin immédiat de logement pour plus de 1,6 millions de personnes. La Belgique a déjà financé l’ERF Syrie en 2013 à hauteur de 4.500.000 millions EUR. Au vu des besoins, un nouveau financement de ce fonds est amplement justifié en 2015.

Results

Les fonds d’intervention d’urgence (Emergency Response Fund - ERF) ont été établis dans plus de 20 pays depuis 1997 pour fournir aux ONGs et aux agences des Nations Unies un financement rapide et souple.

Other

Les fonds d’intervention d’urgence (Emergency Response Fund - ERF) ont été établis dans plus de 20 pays depuis 1997 pour fournir aux ONGs et aux agences des Nations Unies un financement rapide et souple.

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