Programme d'appui à la mise en place des entités décentralisées de la région de Dosso - PAMED phase II

Contribuer à améliorer la sécurité alimentaire dans la région de Dosso La première phase de PAMED a été mise en oeuvre entre février 2006 et le 31.01.2010. Cette première phase a été prolongée par une première prolongation de 6 mois (01.02- 31.07.2010) et une seconde prolongation de 5 mois (01.08- 31.12.2010). Ces deux prolongations ont été nécessaires de manière à éviter une discontinuité entre les deux phases et pour tenir compte d'un blocage des institutions suite au coup d'Etat de février 2010. La seconde phase est envisagée comme une consolidation avec un certain nombre de recentrages: - Le projet de coopération belge doit partager avec les autres acteurs les besoins de renforcement institutionnel en appui à la décentralisation et son effort dans ce domaine sera proportionnel à 11 communes appuyés sur un total de 43. Le projet Banque Mondiale (appuyant 22 communes) doit assumer une partie des besoins dans ce domaine et idem pour les autres PTFs; - L'utilisation du FDL doit être concentrée sur les services sociaux et le développement économique (sans en utiliser 50% pour construire des mairies comme ce fut le cas lors de la première phase); - des objectifs durables d'amélioration de la sécurité alimentaire et d'accès aux services sociaux doivent être davantage appuyés par la seconde phase. La première phase du PAMED a coïncidé avec l'accompagnement des premiers pas en appui à la décentralisation, consistant à former les collectivités territoriales fraichement élues, envers la programmation et la planfication du développement local au niveau des communes. Les plans de développement des 43 communes de Dosso ont été élaborés et les compétences renforcées. 30 siège de mairies ont été construits. Le ratio général d'agents communaux est passé d'1 agent/ 11.200 habitants en 2005 à 1 agent/ 4.250 habitants en 2008. Des fonds locaux de développement (FDL)(1.119.410.352 FCFA) ont été octroyés à une quinzaine de communes et ont été utilisés pour mettre en place des infrastructures et/ou des services qui permettent d'améliorer la sécurité alimentaire (42%), les services sociaux de base (12,1%), des infrastructures marchandes (6,2%) et des activités sociales pour les plus vulnérables (4,2%).

La gouvernance locale dans le domaine de la sécurité alimentaire est améliorée dans les 11 communes de la zone d'intervention