Appui à l'enseignement professionnel

Les compétences des communautés de base sont mises en valeur par une meilleure adaptation de la formation professionnelle et contribuent au développement économique Cette intervention de 5.000.000 euros à charge de la Belgique vise un appui à la réorientation du sous-secteur de l’enseignement professionnel vers le marché de l’emploi par un appui institutionnel à la Direction Générale de l’Enseignement Professionnel (DGEP) du MENRS, la construction et l’équipement d’un Centre de Développement des Compétences Professionnelles (CDCP) et la réhabilitation et l’équipement de 3 Centres d’Enseignement des Métiers (CEM).

L'employabilité des jeunes issus de l'éducation non formelle est améliorée par une formation professionnelle modulaire adaptée au contexte local

Résultat 1 : Des dispositifs d'orientation et d'accompagnement des apprenants vers l'emploi, l'auto emploi et une activité génératrice de revenus sont expérimentés et opérationnels au niveau de chaque centre (4) : novembre 2013, on peut considérer que les 4 cellules sont opérationnelles, cependant leur budget était fourni par le projet. Mise en place d'un fonds de garantie. Travail d'accompagnement des cadres normatifs et généralisation au niveau national. Pas d'activité génératrice de revenus mise en place en raison du temps nécessaire à réformer les CEM. Résultat 2 : L'offre de formation modulaire des CEM est adaptée continuellement au contexte socioéconomique local et facilite l'insertion. 4 CEM ont été réhabilités. L'équipement a été fourni en 2014. Selon le rapport, un système de maintenance a été instauré et un budget alloué (par qui?). Des modules ont été développés : 48 modules de contenu technique, 13 modules de contenu transversal et 6 modules d'entreprenariat. Rem: les projets ultérieurs continuent à en développer vu les réformes sans cesse développées. L'aspect continuel est moins évident à trouver dans le rapport. Résultat 3 : les compétences des formateurs et gestionnaires des CEM sont renforcées et continuellement adaptées aux exigences professionnelles. Un groupe noyau devait être mis en place, mais le projet a estimé nécessaire d'attendre que les politiques nationales soient développées. A la fin du projet, ce groupe n'était pas encore désigné officiellement. Cependant, le projet constate que les niveaux acquis de compétences pour les formateurs ont augmenté (de 45% en 2011 à 74% en 2013). Résultat 4 : les gestionnaires des CEM sont en mesure de gérer les centres d'une manière autonome, le personnel du CDCP produira des programmes et modules de qualité et les personnels de la DGEP géreront le sous secteur de l'enseignement professionnel dans une vue d'ensemble du grand cadre sectoriel éducation-formation-emploi. Un document de politique national pour le sous secteur a été développé mais pas adopté. Le CPCD a été mis sur pied mais sans cadres réglementaires. 5 manuels de procédure pour les CEM ont été développés et adoptés par le Ministère. Le rapport constate leur utilisation dans les 4 CEM. Un 6ème est en développement.