Les performances économiques, environnementales et sociales des acteurs de l’agriculture familiale durable et de l’économie sociale en

Le programme en Equateur vise à renforcer les performances économiques, environnementales et sociales des acteurs de l'agriculture familiale durable et de l'économie sociale, afin d'améliorer les conditions de vie des agriculteurs familiaux et des microentrepreneurs. Il est mis en œuvre avec deux organisations locales, CEPESIU et la CAAP ; il concerne 84 649 bénéficiaires. Avec ces 2 partenaires, un soutien spécifique est apporté aux producteurs pour renforcer leurs techniques de production durables et leur gestion associative de la production. Un soutien est également apporté aux groupes d'entrepreneurs ruraux (EIL) et à d’autres entreprises de transformation pour renforcer leurs capacités de transformation et de commercialisation et pour qu’ils puissent mieux s'insérer dans les chaînes de valeur. De même, un meilleur accès des acteurs aux services financiers pérennes est promu, à travers le soutien aux coopératives rurales d'épargne et de crédit (CRAC), aux sociétés d'investissement populaires (SPI), et à travers une plus grande articulation entre ces organisations et les acteurs productifs organisés. Dans le même temps, le programme vise à développer un cadre juridique favorable à la petite agriculture à travers la promotion d'un développement économique territorial (DET) dans 17 cantons, en renforçant les capacités des gouvernements locaux et en promouvant des plateformes de consultation publique-privée. Dans toutes ces activités, une attention particulière est accordée au rôle des femmes en tant qu'acteur clé du développement ainsi qu’à la création d’opportunités d'emploi pour les jeunes. Tout au long du programme, les acteurs cibles apprécient l’évolution de leur performance dans les 3 dimensions de la durabilité au travers de grilles de suivi de marqueurs de progrès qu’ils ont eux-mêmes défini en fonction des ambitions réalistes du programme. Ces marqueurs de progrès ainsi que les échelles de cotation de ces derniers ont été établis durant la première année du programme avec les partenaires locaux et en associant les représentants des bénéficiaires.