Evidence-based early actions: using forecasts to reduce the impact of disasters on exposed population

Environ 375 catastrophes naturelles frappent annuellement plus de 100 millions de personnes et engendrent des coûts économiques de plus de 70 milliards de dollars. Cependant, la technologie actuelle permet de prédire où, quand et avec quelle intensité les conditions climatiques extrêmes se produiront. À travers un système de financement humanitaire anticipé, ces prévisions climatiques peuvent conduire à des actions précoces dont l’objectif est d’augmenter la préparation pendant les mois, les semaines, voire les jours précédant la catastrophe et d’ainsi contrer l'impact négatif d'une catastrophe. Ce type de financement basé sur les prévisions est un mécanisme qui souhaite combler les lacunes entre les prévisions et l'action. Il libère, sur la base d'informations prévisionnelles, un financement humanitaire pour des activités planifiées qui réduisent les risques, améliorent la préparation et la réponse aux catastrophes et rendent la gestion des risques de catastrophes plus efficace. La nécessité d'un tel système complémentaire est bien réelle. À l'heure actuelle, les donateurs humanitaires regroupent principalement des ressources pour la préparation (par exemple, le stockage d’articles de secours) ou pour la réponse et le rétablissement. Il existe donc un écart de financement entre ces deux temps. Dans ce laps de temps, des actions précoces plus rentables que la réponse pourraient être réalisées (par exemple, le déploiement des équipes d'évacuation avant que l'accès humanitaire ne soit plus difficile). La Croix-Rouge allemande a le leadership pour soutenir les différentes sociétés nationales Croix-Rouge et Croissant-Rouge dans l’implémentation des projets pilotes FbF. Trois pays ont ainsi servi de pays pilotes : le Pérou, le Bangladesh et le Mozambique. La Croix-Rouge allemande et la Croix-Rouge du Mozambique ont développé des procédures standards opérationnelles afin de réduire l’impact des cyclones tropicaux et des inondations sur la population du bassin de la rivière Limpopo. Alors que la plupart des personnes touchées ont des stratégies d'adaptation pour sauver leur propre vie, les familles les plus vulnérables sont souvent submergées par des pertes et des dégâts. Le projet pilote FbF en place au Mozambique a calculé que si un cyclone dépasse certains niveaux de danger, les sources d'eau dans les communautés affectées seront contaminées, menant à la propagation de maladies liées à l’eau. Lorsqu'une prévision atteint un tel niveau de danger, un déclencheur est lancé. Ce déclencheur conduit à l'activation d’actions précoces qui peuvent empêcher l'apparition de maladies. Les procédures standards opérationnelles servent de directives aux différents acteurs pour implémenter ces actions précoces. Ce processus conduit à un système de financement anticipé qui vise à réduire les souffrances humaines et les pertes économiques. Cependant, pour qu’un mécanisme FbF réduise efficacement l'impact des catastrophes, il doit être basé sur des preuves et des analyses solides. La recherche scientifique est nécessaire afin d'évaluer et identifier les actions précoces qui fonctionnent le plus efficacement et endéans quel délai avant la catastrophe. Simultanément, des protocoles de recherche pour les évaluations des processus et des résultats doivent être développés afin que tous les protagonistes puissent évaluer l'efficacité et la rentabilité des actions précoces effectuées. C’est à ce besoin de recherche scientifique qu’entend répondre le projet proposé par RKV.

Environ 375 catastrophes naturelles frappent annuellement plus de 100 millions de personnes et engendrent des coûts économiques de plus de 70 milliards de dollars. Cependant, la technologie actuelle permet de prédire où, quand et avec quelle intensité les conditions climatiques extrêmes se produiront. À travers un système de financement humanitaire anticipé, ces prévisions

Environ 375 catastrophes naturelles frappent annuellement plus de 100 millions de personnes et engendrent des coûts économiques de plus de 70 milliards de dollars. Cependant, la technologie actuelle permet de prédire où, quand et avec quelle intensité les conditions climatiques extrêmes se produiront. À travers un système de financement humanitaire anticipé, ces prévisions