Integrated WASH, Livelihood and Protection assistance to South Sudanese Refugees and Host Communities in Northern Uganda

Les réfugiés Sud-Soudanais et les populations qui les accueillent ont augmenté leur résilience et leur sécurité dans les camps de réfugiés du Nil Occidental et de Lamwo dans le Nord de l’Ouganda. La crise politique prolongée au Soudan du Sud qui a commencé en décembre 2013 avec une escalade de la violence depuis juillet 2016 a entraîné le déplacement de milliers de personnes dans les pays frontaliers : Ouganda, Soudan, Éthiopie, Kenya et RDC. Près d’un demi-million de Sud Soudanais ont fui dans les pays voisins entre le 1er janvier et le 31 mai 2017. Plus de la moitié de ceux-ci ont trouvé refuge en Ouganda, qui accueille aujourd'hui plus de 947.400 réfugiés du Soudan du Sud et compte le plus grand camp de réfugiés au monde (Bidi Bidi). Le gouvernement ougandais maintient une politique de « frontière ouverte » et est signataire de la Convention de 1951 sur les réfugiés et de son Protocole de 1967. Les nouveaux flux de réfugiés provoquent un accroissement de violences contre les civils (meurtres, pillage, incendies, tortures et viols) et sont synonymes de rupture des services de base et des stocks alimentaires. En quelques mois, l'Ouganda est devenu le plus grand pays d'accueil de réfugiés sur le continent africain et les camps où les réfugiés sont accueillis sont rapidement débordés. Selon le « Regional Refugee Response Plan » (RRP) révisé de 2017, l'Ouganda devrait héberger jusqu'à 1.025.000 de réfugiés du sud-soudanais d’ici le 31 décembre 2017. La population de réfugiés compte 86% de femmes et d’enfants pour 2% des personnes âgées. Les enfants (âgés de moins de 18 ans) représentent 58% du total. L'approche du gouvernement ougandais est d'intégrer les réfugiés dans des communautés d'accueil et d'aider les réfugiés et les communautés en favorisant le développement socioéconomique dans la zone . Cette approche est détaillée dans le deuxième Plan National de Développement de l'Ouganda (NPD II) et appuyée par les Nations Unies dans le cadre de l'initiative « Refugee and Host Population Empowerment » (ReHope). Selon le RRP, le modèle d'asile de l'Ouganda encourage la résilience des réfugiés et des communautés d'accueil et constitue un exemple de bonne pratique.