Food assistance to Refugees in Uganda and provision of Humanitarian Air Services in DRC and CAR - RDC

• RDC La RDC continue de faire face à une crise humanitaire complexe et prolongée. Des décennies de chocs successifs ont intensifié les besoins humanitaires et la vulnérabilité de la population. Celle-ci doit faire face aux conséquences des violences et conflits ainsi qu'à des épidémies récurrentes, engendrant malnutrition et insécurité alimentaire. A l’heure actuelle, la situation humanitaire est en train de se détériorer dans plusieurs régions de la RDC, à cause d’une multitude de catastrophes naturelles et de conflits armés, entre autres dans les provinces Kasai, Tanganyika, Katanga et les deux Kivus. Les tensions entre le Burundi et la RCA ont provoqué la fuite de dizaine de milliers de réfugiés en provenance de deux pays vers la RDC, ce qui a augmenté la pression sur les provinces du Nord et de l’Est du Congo. La situation humanitaire dans les camps de réfugiés en RDC est déplorable, et la crainte d’une fermeture arbitraire d’un certain nombre de camps dans le Nord-Kivu inquiète. L’accès reste un défi majeur dans le pays, en grande partie en raison de sa taille, des réseaux routiers peu développés et de l'insécurité. Le transport aérien est le moyen le plus viable de transport. • RCA La République centrafricaine (RCA) connaît depuis 2013 sa pire crise humanitaire depuis son indépendance en 1960. Les populations locales sont encore victimes d’abus et de violences arbitraires. Des décennies d’instabilité politique et de catastrophes naturelles en RCA ont laissé le pays économiquement exsangue, sans infrastructures et avec des institutions publiques affaiblies. La situation humanitaire demeure extrêmement grave. Quelques 2,3 millions de personnes – environ la moitié de la population – ont besoin d’une assistance humanitaire, et plus de 2,4 millions d’enfants sont affectés par la crise. En outre, en raison des combats importants dans les régions de l'est et du sud-est de la RCA depuis le 8 mai 2017, 15.750 personnes ont été déplacées. Un quart de la population est déplacée. De façon générale, le pays manque infrastructures routières et lorsqu’elles existent, celles-ci sont limitées ou en mauvais état. De plus, l’insécurité récurrente dans certaines zones d’intervention reste un problème majeur. La combinaison de ces deux facteurs est un frein important à une réponse humanitaire. • Ouganda Le nombre de réfugiés qui ont cherché refuge en Ouganda a augmenté de façon exponentielle en 2016. Alors qu’en début d’année, le pays en comptait 515.000, ce nombre a été fortement revu à la hausse (865.000) suite à un exercice de vérification national. Cette augmentation de 40% est principalement due à l'afflux très important et durable des réfugiés sud-soudanais, qui fait suite à la reprise des violences dans le pays. Les camps de réfugiés dans le nord de l'Ouganda, en particulier dans les districts de Yumbe, Adjumani et Arua, sont très fortement mis sous pression. Le gouvernement ougandais, ainsi que les partenaires humanitaires, tentent tant bien que mal d’assurer leur approvisionnement en services de base (nourriture, abris, eau potable, hygiène et éducation). Sauver des vies et protéger les moyens de subsistance dans les situations d’urgence