General information

Title
Développement rural intégré du territoire de Lubero (projet Musakala) - prolongation
ID
XM-DAC-2-10-3015702
Start date
End date
Activity status
Completion
Budget
€418.965
Actor
NGO Kiyo (ex. VIC-Kinderrechten)
Country
CONGO (DEMOCRATIC REP.)
Sector
Multisector - Rural development
Policy markers
Gender 1
Environment 1
Climate: Adaptation 1
Aid type
Project-type interventions
Priority partner country
Yes
Fragile state
Yes
Least developed country
Yes
Budgetline
54 17 356050 BSF
Finance type
GRANT
Tied status
No
Flow type
ODA
Body

General

L’objectif général du projet n’a pas changé, il s’agit toujours « d’améliorer la sécurité alimentaire des ménages du territoire de Lubéro (Nord-Kivu) ». Il s’agit donc de désenclaver une zone autour d’une route de 75,5 km et leur donner accès aux infrastructures de base (écoles, centres de santé, eau potable), économiques (marchés) et faciliter l’accès aux grandes villes (béni et Butembo). Cette route et les infrastructures devrait convaincre un nombre croissant de familles de « glisser » des hautes terres vers les basses terres, tout en associant les chefs coutumiers afin d’éviter tout éventuel conflit foncier. La zone d’intervention pour cette demande de subside complémentaire est identique à celle qui a été définie pour le projet initial. Les bénéficiaires et les partenaires locaux sont également identiques. Il s’agit de poursuivre la logique d’intervention du projet durant 12 mois supplémentaires. Le projet de développement rural « Musakala », financé par le Fonds belge pour la Sécurité alimentaire (FBSA) est mis en oeuvre par l’ONG KIYO (ex VIC) depuis 2005 dans la province du Nord Kivu, dans les territoires de Béni et Lubéro. Il s’est terminé le 31 décembre 2013. L’évaluation finale de ce projet a été attribuée au bureau d’étude ACE en date du 28 janvier 2014. Cependant ce bureau a estimé que la situation sécuritaire actuelle dans la zone d’intervention du projet ne permettait pas de réaliser cette évaluation et de prolonger de 6 mois le délai pour exécuter cette évaluation. Pour ne pas pénaliser l’ONG KIYO, qui souhaite introduire une demande de financement pour une 2ème phase pour ce projet,la DGD a accepté d'allouer un subside complémentaire à KIYO afin que KIYO puisse prendre en compte les conclusions et recommandations de l’évaluation finale de la 1ère phase pour introduire leur demande de financement d’une 2ème phase. KIYO a donc introduit une demande de prolongation d'un an pour son projet Musakala. Cette prolongation permettra d' appuyer la migration des populations vivant sur les « hautes terres » densément peuplées vers les « terres basses » inoccupées et à forte potentialité agricole afin de diminuer la pression foncière. En ce sens, il pourrait apporter une solution durable aux problèmes d'instabilité sociale et de violence récurrente qui secoue toute la Région des Grands-Lacs, confrontée à un phénomène de démographie croissante, cause entre autres du phénomène de l'insécurité alimentaire.

Results

Deux objectifs spécifiques ont été définis : - Améliorer l’accès à une alimentation suffisante et équilibrée dans les villages de Makisa-Vutumba, Katanga, Mayeba, Pasuru et Miguna - Améliorer la stabilité des populations dans les villages de Makisa-Vutumba, Katanga, Mayeba, Pasuru et Miguna

Other

Analyse des critères du CAD : • La pertinence s’avère excellente (71%), puisque l’intervention est cohérente avec la stratégie nationale ainsi qu’avec la politique du bailleur de fonds. Elle est en adéquation avec les problèmes initiaux que rencontraient les ménages vulnérables des Hautes Terres, mais aussi par rapport aux besoins des ménages autochtones vivant dans la précarité et l’isolement de la forêt tropicale. • L’efficience de l’intervention est également bonne (67%) en raison d’une adéquation et d’une utilisation correcte des ressources du projet. A cet égard, la gestion budgétaire s’avère excellente, mais la gestion opérationnelle présente plusieurs lacunes. Malgré tout, les activités présentent un bon taux de réalisation ; celui-ci couplée avec une qualité satisfaisante, permet d’atteindre un bon niveau de réalisation des produits attendus. • L’efficacité du projet (59%) est plutôt moyenne, car elle résulte en partie d’un niveau encore faible des effets à court et moyen termes de bon nombre d’actions (infrastructures, services, formations…) mises en place trop tardivement. De plus, le projet présente plusieurs lacunes en matière de gestion GAR (niveaux très faibles dans les domaines du S/E, de la gestion des risques, de la capitalisation…) Par contre, l’efficacité des nombreuses et diverses formations dispensées apparaît très satisfaisante. • La durabilité est actuellement assez faible (54%). Elle est la conséquence logique de la mise en place tardive de plusieurs actions-clés qui n’ont pas encore pu dégager d’effets à court terme…donc a fortiori à long terme. Ainsi, la viabilité des innovations implémentées chez les bénéficiaires est encore loin d’être acquise, surtout par manque de maîtrise technique et de capacité financière pour en assurer les coûts récurrents. Un des problèmes majeurs de la pérennisation des actions réside dans les très faibles capacités du BDD et des partenaires locaux à pouvoir maintenir les bénéfices de l’intervention. A cet égard, on assiste à une déresponsabilisation de fait de la part des autorités coutumières qui ne se sont pas vraiment approprié le projet. • Le renforcement des capacités des partenaires peut être considéré comme bon (67%). Les actions dans ce domaine ont été exclusivement concentrées sur le PLP (BDD) et axées plus fortement sur le renforcement opérationnel (équipement) et sur celui des compétences, surtout dans les domaines comptable et budgétaire. A noter aussi l’excellence des relations partenariales qui contribue à une bonne efficacité dans l’exécution de l’intervention. • Les thèmes transversaux ont été bien pris en compte par le projet, mais si la note d’appréciation est faible (43%), la cause est à rechercher dans les effets encore faibles au niveau du Genre (du fait que plusieurs activités sont encore neuves et que les services de base n’offrent pas les mêmes qualités que ceux des Hautes Terres). En outre, les femmes « glissées » n’ont pas encore atteint le niveau de participation et de décision qu’elles avaient au sein de la communauté dans les Hautes Terres. Les effets sur l’environnement, la prévention du VIH/SIDA et les droits des enfants sont embryonnaires vu le peu d’investissement accordé à ces volets. • La cohérence interne des missions des 2 ONG partenaires par rapport aux actions et objectifs du projet est bonne (72%), surtout en ce qui concerne le « mission statement » du BDD. Pour Kiyo, orientée sur les droits de l’enfant, la cohérence peut paraître moins évidente, mais l’intégration de l’axe sécurité alimentaire des enfants et donc des ménages dans sa stratég

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