Synergie pour le développement intégré de la vallée de Diobass II (SyDIV Diobass II) 2013-2014

contribuer à l’amélioration durable des conditions de vie des populations en revitalisant la vallée du DIOBASS Pour assurer la continuité des premiers projets menés en synergie par les ONG avec le PIC de la CTB qui prenaient fin en novembre 2012, un nouvel appel à proposition a été lancé le 17 juillet 2012 à introduire avant le 14 septembre 2012. C’est à cette date que l’ONG Autre Terre a introduit conformément à l’arrêté royal du 24 septembre 2006 sur les instructions relatives à la nouvelle allocation de base, une demande de cofinancement pour son projet intitulé « Synergie pour le développement intégré de la vallée de Diobass II ». Le 12 octobre 2012, le comité d’appréciation s’est réuni à Dakar et a jugé que la proposition devait être retravaillée pour en améliorer la lisibilité, reformuler clairement l’objectif spécifique, revoir la définition des indicateurs, identifier les mesures d’atténuation face au risque de retard dans la mise en œuvre des ouvrages d’hydraulique par le projet BARVAFOR et développer une stratégie du genre. Ensuite, une rencontre d’entretien et d’échange s’est tenue à Thiès le 19 octobre en marge du forum des acteurs de la coopération belge à l’issue de laquelle il a été demandé à AT de fournir une version amendée qui a été introduite le 9 novembre 2012. Le 23 janvier 2013, le comité d’appréciation s’est réuni pour examiner la proposition amendée qu’il a jugée recevable à condition de préciser la répartition par village des bénéficiaires de la première phase, d’adopter une approche du genre et d’action concrète de promotion de l’autonomisation des femmes commune à l’ensemble des ONG impliquées dans le programme synergie et de revoir le budget consacré aux activités « synergie » du résultat 6 pour qu’il concorde avec celui annoncé par les autres ONG. Le 3 mars 2013, AT a introduit la version définitive de sa proposition d’intervention avec des réponses satisfaisantes aux derniers aménagements sollicités.

accroître de 30% les revenus de 217 exploitations familiales (120 existantes plus 97 nouvelles) réparties dans 7 villages de la vallée du Diobass par le développement de l'agro-écologie (cultures céréalières, maraîchage, arboriculture et aviculture).

• Résultat 1 : 223 producteurs disposent de jardins de case améliorés. Les revenus de 217 producteurs ont augmenté de plus de 15% par rapport à la situation initiale. • Résultat 2 : 102 poulaillers installés. 6037 poulets ont été vendus pour un bénéfice de 500 francs l’unité. Le poids moyen des poulets est de 1.75 kg. Les revenus des 217 producteurs ont augmenté de plus de 15%. Leur bénéfice oscille entre 150.000 et 300.000 francs CFA l’année. • Résultat 3 : 2700 plants de manguiers ont été mis en terre en association avec le Nguiguiss et ont atteint un taux de reprise de 70%. • Résultat 4 : des semences d’arachide, de mil de niébé ont été distribuées (mais en dessous des objectifs). Leur rendement a été inférieur aux objectifs. 90% des semences récoltées sont réutilisables l’année suivante. • Résultat 5 : 10 sessions de formations ont été organisées. 31 sessions d’animation de groupe sur la gestion participative ont été organisées pour les groupements. Des nouveaux groupements de Ndiambour, Palam thioayane ont été initiés par les autres bénéficiaires du projet aux bonnes pratiques de la gestion participative. Le rapport évoque une évaluation réalisée qui permet de mieux cadrer l’impact de l’intervention. Les bénéficiaires ont vu leurs revenus augmentés, par le maraichage et par l’aviculture (poules). 100% des bénéficiaires ont accès à un jardin maraîcher. Les femmes tirent plus de revenus grâce à ces activités. Elles peuvent également améliorer l’alimentation familiale et consacrer plus de temps aux activités ménagères. Les producteurs ont pu créer un pool de semences locales et reproductibles. L’autonomisation des ménages soutenus a été renforcée grâce à un accès à des revenus réguliers et durables.