General information

Title
Projet d'intensification agricole Phase II - (PIA II)
ID
XM-DAC-2-10-3011558
Start date
End date
Activity status
Completion
Budget
€923.741
Actor
NGO RIKOLTO (ex-VECO)
Country
CONGO (DEMOCRATIC REP.)
Sector
Agriculture and livestock - Agricultural development
Policy markers
Gender 1
Environment 1
Good Governance 1
Climate: Adaptation 1
Aid type
Project-type interventions
Priority partner country
Yes
Fragile state
Yes
Least developed country
Yes
Budgetline
54 17 356050 BSF
Finance type
GRANT
Tied status
No
Flow type
ODA
Province
Nord-Kivu
Tags
Private Sector Dev.
Body

General

« Les conditions de vie des agriculteurs familiaux en Territoires de Beni et Lubero sont améliorées. » Vision et mission de VECO RDC: VECO RDC (Vredeseilanden Country Office en R.D.Congo) est la représentation de l'ONG pluraliste belge Vredeseilanden en République Démocratique du Congo. Elle est présente dans l'Est de la RDC dans trois provinces: le Nord Kivu, le Sud Kivu et l'Ituri. Dans un contexte de reconstruction nationale, qui est encore plus prononcé à l'est, VECO RDC voudrait contribuer à la lutte contre la pauvreté rurale. La réponse au contexte est très présente dans les interventions de VECO. D'un coté, elle facilite la recherche des solutions à la survie immédiate des personnes très pauvres et, de l'autre coté, elle met en place des systèmes de production agricoles capables de dégager un surplus et répondre aux exigences du marché. Les actions d'aide d'urgence et de relance de l'agriculture s'inscrivent ainsi systématiquement dans une vision à plus long terme vers la professionnalisation de l'agriculture. VECO RDC a une vision organisationnelle du développement agricole. Pour combattre la faim, les famines et la misère il faut avoir des organisations paysannes fortes, cohérentes et revendicatrices. Ainsi, VECO travaille en premier lieu avec des organisations paysannes fortes et spécialisées. L'appropriation (ownership) et l'initiative leurs reviennent. VECO renforce les compétences fondamentales, les savoirs, les pratiques et les capacités des organisations paysannes dans la production agricole diversifiée et durable en vue de l'augmentation des revenus agricoles et de la sécurité alimentaire pour les paysans et paysannes. La phase I du projet: La 1ère phase du Projet d'Intensification Agricole à Beni et Lubero (PIA) a été mise en œuvre par Vredeseilanden et ses organisations partenaires durant la période 2005 ¿ 2010 pour un budget de 1,8 M € (voir fiche N.I.1934811). Forte des succès de ce projet, mais consciente des marges d'amélioration et d'intensification, instruite des leçons de quelques échecs et lacunes, sensible aux nouvelles opportunités et risques, et soucieuse de la durabilité et la pérennité des actions-clé au-delà de la durée du projet, Vredeseilanden propose une phase d'intensification et de consolidation, PIA II, pour la période 2011-2013. Selon l'évaluation finale externe (novembre 2010), une clôture de la 1ère phase du projet était prématurée. La phase II du projet vise à consolider les résultats et succès atteints dans les villages durant le PIA I. La consolidation des résultats du PIA I passe par l'accompagnement des membres des organisations paysannes à travers la réduction de l'insécurité alimentaire en mettant un accent particulier sur les pauvres et les très pauvres, tout en mettant en place des stratégies plus porteuses vers la durabilité des activités. C'est grâce à une augmentation des revenus issus de l'agriculture que Vredeseilanden veut améliorer les conditions de vie et la sécurité alimentaire des populations via un renforcement des filières agricoles de la production, à la commercialisation et à la consommation. Ils travaillent en renforçant les organisations paysannes dont proviennent les initiatives. La stratégie mise en place pour le programme est axée sur deux piliers, à savoir: (i) l'appui à la sécurité alimentaire à travers la production animale et végétale, d'une part et, (ii) l'approche économique de l'agriculture à travers le développement des chaînes de valeurs riz, maïs, pommes de terre et poules, d'autre part.

Results

« Les revenus des producteurs et productrices paysans se sont accrus et leur sécurité alimentaire est assurée ».

Other

Résultat 1 : Augmentation de la production agricole, élevage et pêche 1) Agriculture : pour le riz, la pomme de terre et le maïs : l’augmentation n’a pas atteint les 30% prévus suite à des perturbations climatiques et l’apparition d’une plante parasite 2) Elevage : Chèvres : augmentation de 250% du nombre de crédits rotatifs a été atteint ; le poids moyen des chèvres a presque été atteint ainsi que la production de lait 3) Maraîchage/ horticulture : Horticulture : taux d’adoption : 80 % 4) Accompagnement juridique des producteurs pour l’obtention de titres de propriétés et conventions écrites d’usufruit : 93 dossiers accompagnés, 65 paysans sécurisés 5) Pêche sur le Lac Edoudard : augmentation du poids moyen des poissons capturés de 1,2 à 2,25 kg ; très forte augmentation de la production annuelle de poissons passant de 1.920 tonnes en 2012 à 19.075,2 tonnes en 2014 ; et très forte augmentation de la production mensuelle passant de 126 T en 2009 à 1.589 T en 2014 Résultat 2 : Pratiques nutritionnelles 1) Lutte contre la sous-alimentation et la malnutrition : taux d’adoption des techniques culinaires apprises durant les formations est passé de 20% en 2012 à 67,7% en 2014 ; le nombre de ménages qui prend ses repas avec les 3 sortes d’aliments est passé de 55,71% en 2012 à 70,3% en 2014 2) Accès à l’eau potable : taux des maladies hydriques a sensiblement diminué Résultat 3 : Chaînes de valeurs : maïs, riz, poules, pommes de terre 1) Poules : gros problème avec les 2 incubateurs. le revenu annuel par éleveurs de poules devait être de 2000 $ mais n’est en 2014 que de 800 $. 2) Riz : La quantité de riz disponible toute l’année à Butembo est passée en 2012 de 440 tonnes à 2.038 tonnes en 2014 alors que 1.860 tonnes étaient prévues ; le revenu moyen tiré du riz en passée de 550$/agriculteur/jour en 2012 à 700$/agriculteur/jour en 2014. 3) Maïs : 48 égraineuses distribuées ; une maïserie a été mise en place mais elle produit aujourd’hui en dessous de 20% de son potentiel réel (p.29) 4) Pommes de terre : le rendement à l’ha n’a pas assez évolué ; le nombre de producteurs dans cette filière est passé de 335 en 2012 à 4.500 en 2014 (grâce à la demande du marché et à la radio locale) ; le nombre de tonnes de pdt sur le marché est passé de 20t en 2012 à 220 t en 2014 Résultat 4 : La position des femmes : Le %tage de femmes membres des OP a très peu évolué et plutôt à la baisse, le pourcentage de 30% de femmes ayant des postes de leaders dans les OP a été atteinte ; 69% des bénéficiaires des actions du programme sont des femmes ; le nombre de femmes ayant bénéficié d’une AGR est passé de 200 en 2012 à 1.088 en 2014 ; le nombre de femmes ayant bénéficié d’un crédit est passé de 2050 en 2012 à 617 en 2014 (p.36) Résultat 5 : Les Organisations Paysannes sont renforcées : Toutes les entités économiques (maïserie, unité de transformations de fruits, décortiqueuse, entreprise poule) disposent d’un plan d’affaire et d’un plan d’autonomisation. Mais disfonctionnement au niveau de la centrale hydro-électrique.

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