Food and Nutrition Assistance to Refugees and Returnees in Rwanda

Répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels des réfugiés provenant de la République démocratique du Congo (RDC) et du Burundi ainsi que des réfugiés rwandais revenant des pays voisins. D’après UNHCR, on dénombre environ 150.000 réfugiés congolais et rwandais dans les camps de réfugiés au Rwanda. La majorité des réfugiés congolais sont arrivés au Rwanda en 1995-1996 après avoir fui les conflits dans l'est de la RDC, tandis que 30.000 autres ont fui l’insécurité croissante en 2012 et 2013. La situation politique très volatile en RDC et la résurgence de la violence dans la partie nord-est du pays soulève l'incertitude et compromet la possibilité pour les réfugiés et les demandeurs d'asile de la RDC de rentrer chez eux. En outre, des réfugiés burundais sont arrivés au Rwanda depuis avril 2015 suite à des manifestations violentes et à une insécurité croissante au Burundi. Les nouveaux arrivants continuent à un rythme de plus ou moins 20 personnes par jour. Le scénario de planification inter-agences prévoit 114.000 réfugiés burundais au Rwanda d'ici la fin de l'année 2017. Ces 150.000 réfugiés congolais et burundais au Rwanda continuent de dépendre de l'aide extérieure pour répondre à leurs besoins alimentaires et nutritionnels de base. Les réfugiés au Rwanda sont confrontés à une situation précaire en matière de sécurité alimentaire en raison de leurs possibilités de subsistance limitées, notamment leur manque d'accès à la terre pour la culture. Le PAM est confronté à une pénurie critique de ressources pour pouvoir répondre aux besoins des réfugiés. À l'heure actuelle, si aucune ressource supplémentaire n’est mobilisée de manière urgente, les rations alimentaires et les transferts en espèces destinés aux aliments devront être réduits dès le mois prochain, entrainant des effets dramatiques sur le statut nutritionnel des réfugiés, une détérioration de la situation de protection dans les camps en raison des risques accrus de tension avec la communauté d'accueil et le recours à des pratiques d'adaptation négatives par des réfugiés afin de trouver des moyens de soutenir leur nutrition. Les réfugiés burundais et congolais résidant dans les camps dépendent en effet entièrement de l'assistance du PAM et sont par conséquent susceptibles d'être menacés par une crise d’insécurité alimentaire aiguë (IPC Phase 2). L'analyse réalisée par le HCR et le PAM a démontré que les coupures dans les rations de nourriture pourraient entrainer les effets suivants : ./...

Résultat 1 : Sauver des vies et protéger les moyens de subsistance dans les situations d'urgence : Résultat 1.1 : Réduire ou stabiliser la malnutrition chez les enfants âgés de 6 à 59 mois. -Le programme à couvert 41 % de la population ciblée, ce qui représente une amélioration considérable, mais représente que la moitié des objectifs finaux. -Le PAM poursuit sa campagne auprès des autorités et de la population pour accroitre la participation au programme. Résultat 1.2 : Stabilisation/ amélioration de la consommation alimentaire au cours de la période d'assistance pour les ménages ciblés et/ou les individus. -Les résultats montrent une amélioration de la consommation d’aliments sains dans les deux camps (notamment grâce à la stabilisation des prix des denrées alimentaires). -L’introduction des transferts monétaires dans les deux camps a été bien accueillie par les bénéficiaires et a permis d’améliorer la diversité alimentaire et la qualité de l’alimentation. -Les ménages dans les 5 camps congolais recevant des dons en espèce parvenaient plus facilement à répondre à leurs besoins alimentaires sans avoir à recourir à des stratégies d’adaptation négative telles que la réduction de la taille des repas ou l’emprunt d’argent. -Le PAM s’est vu contraint de réduire ses rations, aussi bien alimentaires qu’en espèces, de 10 % à la fin de l’année 2017 suite au manque de financement du programme du Rwanda. Résultat 2 : Soutenir/ restaurer la sécurité alimentaire et la nutrition et établir ou reconstruire les moyens de subsistance dans des situations fragiles et les situations d'urgence suivantes. Résultat 2.1. : Amélioration de l’accès aux services de base, y compris les infrastructures communautaires. -Le PAM à travers son programme de cantines scolaires a permis d’atteindre le groupe cible et ainsi contribuer à un taux de rétention stable des filles et des garçons en milieu scolaire. Conformément aux priorités nationales, le PAM avait prévu d’inclure les élèves du préprimaire dans le programme des camps accueillant des réfugiés congolais, mais le manque de financement ne l’ont pas permis. -Par ailleurs, toutes les écoles primaires ciblées dans les camps de réfugiés ont reçu l'assistance prévue. Résultat 2.2. : Réduction ou stabilisation de la malnutrition, y compris les carences en micronutriments, chez les enfants âgés de 6 à 23 mois et les femmes enceintes et allaitantes. -On note une augmentation notable (+ 16.5%) d’enfants ayant consommé un régime minimum acceptable. Le PAM a atteint plus de bénéficiaires que prévu en raison du nombre élevé de nouveaux arrivants. -Par ailleurs les activités de prévention de la malnutrition chez les personnes vivant avec le VIH est les personnes atteintes de tuberculose se sont déroulés comme prévu avec un taux de participation très stable des bénéficiaires.