General information

Title
Assistance agricole d’urgence en appui à la résilience des communautés vulnérables affectées par les crises en République Centrafricaine
ID
XM-DAC-2-10-1271
CRS ID
PJ/2017/08
Start date
End date
Activity status
Completion
Budget
€1.000.000
Actor
UN Food and Agricultural Organisation - earmarked funds FAO_FAO - FAO - PRT
Country
CENTRAL AFRICAN REP
Sector
Humanitarian Aid - Emergency Response - Emergency food aid
Policy markers
Gender 1
Environment 1
Good Governance 1
Desertification 1
Biodiversity 1
Climate: Adaptation 1
RMNCH: Reproductive, Maternal, Newborn and Child Health 1
Trade Development 1
Aid type
Project-type interventions
Fragile state
Yes
Least developed country
Yes
Budgetline
54 52 356083 Humanitarian projects
Finance type
GRANT
Tied status
No
Flow type
ODA
SDGs
Body

General

La République centrafricaine (RCA) connaît depuis 2013 sa pire crise humanitaire depuis son indépendance en 1960. Les populations locales sont encore victimes d’abus et de violences arbitraires. Des décennies d’instabilité politique et de catastrophes naturelles en RCA ont laissé le pays économiquement exsangue, sans infrastructures et avec des institutions publiques affaiblies. La situation humanitaire demeure extrêmement grave. Quelques 2,3 millions de personnes – environ la moitié de la population – ont besoin d’une assistance humanitaire, et plus de 2,4 millions d’enfants sont affectés par la crise. En outre, en raison des combats importants dans les régions de l'est et du sud-est de la RCA depuis le 8 mai 2017, 15.750 personnes ont été déplacées. Au total, un quart de la population est déplacée. Les résultats de la dernière analyse IPC (Phases de Classification de la Sécurité Alimentaire, février 2017), pour la couverture de la période de février à juillet 2017, ont montré que plus d’un million de personnes (hors ville de Bangui et Préfecture de la Nana-Gribizi - non analysés) sont en phase de "crise" et "d'urgence" (phases 3&4 IPC), correspondant à 30% de la population analysée (soit 1 110 028 personnes), vivant dans des zones rurales. Il s'agit essentiellement de personnes récemment déplacées ou retournées et de familles d'accueil de déplacés, vivant dans les zones d'insécurité alimentaire, qui ont vu la part de la contribution de leur production à leurs revenus diminuer considérablement, augmentant dangereusement leur vulnérabilité économique. De même, la diminution de la disponibilité d’aliments à forte valeur nutritive a impacté négativement la qualité de leur alimentation et menace grandement leur sécurité alimentaire et nutritionnelle. Enfin, il est à noter que l'insécurité persistante perturbe les activités agricoles et pastorales de grande production, principales sources d'emploi, de revenus et d'alimentation pour la grande majorité de la population centrafricaine, et ce particulièrement en milieu rural, accentuant le retour des petits producteurs à une production minimale d’autoconsommation (mécanisme d'urgence ou de crise/de survie), la décapitalisation du secteur agricole, des services et des infrastructures, conduisant à une stagnation de la situation alimentaire et nutritionnelle. Apporter une assistance agricole d’urgence en appui à la résilience des communautés vulnérables affectées par les crises en République centrafricaine.

Other

Composante 1 : Distribution d’intrants vivriers et maraîchers • Mise en culture de 3.175 ha dans le cadre de la campagne vivrière 2018, soit une moyenne de 0,5 ha par ménage; et, mise en culture de 630 ha dans le cadre de la campagne maraîchère 2018, soit une moyenne de 0,1 ha par ménage. • Production d’une moyenne de 500 kg d’aliments vivriers et de 300 kg de légumes. • Vente du surplus de production vivrière permettant de générer un revenu moyen de 250 USD par ménage et de 225 USD par ménage pour les surplus de production maraîchère. • Couverture des besoins alimentaires des ménages bénéficiaires pour une période de quatre à six mois. Composante 2 : Mise en place des caisses de résilience • Mobilisation d’une épargne moyenne par groupement de 280 USD et d’un crédit moyen par bénéficiaire estimé à 30 USD, avec un taux de remboursement de plus de 85 pour cent. • Mise en place d’épargnes équivalentes à un total d’environ 20 000 USD à la date de clôture du projet, soit une moyenne de 500 USD par association. • Renforcement des capacités et des moyens d’existence des 40 groupements de jeunes et de femmes grâce à la mise en place des caisses de résiliences et aux formations dispensées permettant leur autonomisation. Composante 3: Renforcement du système d’information • Renforcement du dispositif de surveillance et d’alerte précoce en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, ce qui a permis la collecte de données fiables permettant d’alimenter deux cycles d’analyses du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire. • Mise en place d’une collecte régulière de données pertinentes (au moins une fois par mois) auprès de 250 ménages sentinelles (5 à 15 familles avec des enfants de 6 à 24 mois), à travers des enquêtes, pour évaluer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, en mettant en place et en fournissant un équipement adéquat pour un réseau de collecteurs de données dans tout le pays.

Disclaimer: Country borders do not necessarily reflect the Belgian Government's official position.

SDGs

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